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Arnaque au bonneteau : comment procèdent les escrocs ?
Trop, c’est trop ! Pour Pierre-Yves Bournazel, élu dans le XVIIIe arrondissement parisien, ce jeu de dupes n’a que trop duré. Interrogé par Le Parisien, il a décidé de prendre ce problème à bras le corps et de proposer un plan de lutte au prochain Conseil de Paris.
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De fait, dans la capitale, non loin de Montmartre, entre la station de métro Anvers et le funiculaire qui mène à la basilique du Sacré-Cœur, se niche une artère au cœur de laquelle, chaque jour, des hommes et des femmes tout droit venus de Roumanie, installent en deux temps trois mouvements des cartons au milieu de la rue. Dessus, ils installent leur fameux jeu. Sauf que les guetteurs surveillent les curieux, des complices jouent aux gagnants et celles et ceux qui tentent d’y prendre part se retrouvent rapidement le portefeuille totalement vidé.
A cela, s’ajoute une autre problématique : les escrocs en question sont désormais de plus en plus 'agressifs' et 'violents', s’insurge un riverain dans les colonnes du Parisien. Et le phénomène commence à se déployer au point d’atteindre d’autres grandes villes hexagonales. Voire de dépasser les frontières.
Arnaque au bonneteau : comment y remédier ?
S’il semble très compliqué de mettre fin à cette dynamique, Pierre-Yves Bournazel a donc décidé, le 2 mai prochain, de remettre le problème à l’ordre du jour. Une pratique qui se révèle parfaitement illégale, selon lui. Elle nuirait, de fait, non seulement à la tranquillité publique, mais implique surtout que les touristes soient arnaqués. Qui plus est, de manière très agressive, martèle notre élu. D’où sa volonté, précise-t-il au Parisien, de demander la présence accrue de la brigade de lutte contre les incivilités de la Ville. Laquelle aurait, d’une part, un effet, dissuasif, pourrait, d’autre part, répondre à cette problématique d’occupation illégale.
L’élu préconise également d’installer des caméras de vidéosurveillance pour soutenir la police. Il compte, enfin, demander au préfet de police d’augmenter les contrôles et de se rapprocher de la police roumaine afin d’effectuer un travail de remontée des filières.
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