De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Affaire Vincent Lambert : les avocats veulent la suspension de toute décision d’arrêt
Ils continuent le combat. Ce lundi 13 mai, Viviane Lambert et Pierre Lambert ont annoncé à l’AFP avoir saisi le Défenseur des droits, Jacques Toubon. Cette décision survient après l’annonce du médecin traitant de Vincent Lambert, leur fils. Le professionnel de la santé souhaite arrêter les soins de son patient au 20 mai.
Cela fait maintenant 10 ans que Vincent Lambert se trouve dans un état végétatif, explique France Info. Devenu tétraplégique en 2008, il a été hospitalisé au CHU de Reims et est devenu le symbole du débat sur la fin de vie en France.
Me Jean Paillot et Me Jérôme Triomphe, avocats des parents Lambert, attendent désormais que le Défenseur des droits intervienne pour faire appliquer les mesures provisoires demandées par le Comité International des Droits des Personnes Handicapées de l’ONU (CIDPH). Ces mesures imposent la suspension de toute décision d’arrêt, le temps qu’il y ait une instruction du dossier Lambert sur le fond.
"C'est au Défenseur des droits de monter au créneau et de faire pression sur le gouvernement français pour que les mesures provisoires soient effectives", a déclaré Me Jean Paillot.
A ce sujet, la ministre de la santé Agnès Buzyn avait affirmé que le gouvernement français répondrait à la demande du comité de l’ONU. Elle avait cependant ajouté que la France n’était pas tenue, légalement, de respecter cette requête.
Affaire Vincent Lambert : les parents fortement opposés
Dès l’annonce du médecin de leur fils, les parents Lambert avaient indiqué leur volonté d’"engager un certain nombre de recours". "Catholiques farouchement opposés à l’euthanasie passive", selon Le Monde, ils refusent d’interrompre les soins de Vincent Lambert et ont déjà déposé plusieurs recours ces dernières années.
D’un autre côté, le frère, la sœur et les demi-frères du patient souhaitent arrêter les soins depuis bien longtemps. En 2014, ils ont dénonçaient un "acharnement thérapeutique et judiciaire en totale contradiction avec ses demandes", relate L’Obs.