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Alors que de nombreuses manifestations en soutien au jeune homme arrêté à Aulnay-sous-Bois se transforment en émeutes chaque jour, "Capital" a fait le point sur le coût des incivilités pour les contribuables.

Chaque jour ou presque depuis le déclenchement de l'affaire Théo, des manifestations ont lieu en soutien au jeune homme qui aurait été violé par un policier lors d'une interpellation à Aulnay-sous-Bois. Seulement, ces manifestations se terminent toujours par des affrontements avec les forces de l'ordre, et des dégradations de mobiliers urbains sur le passage de casseurs. 

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Depuis la semaine dernière, au moins une trentaine de véhicules et des dizaines de poubelles ont été incendiés et des vitres brisées dans plusieurs banlieues parisiennes, ainsi qu'à Rouen et Lille.

En tout, les incivilités coûtent 115 milliards d'euros par an

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Des échauffourées qui ont un coût, comme les 300 000 actes de vandalisme recensés chaque année par le ministère de l'Intérieur. Comme le rappelle Capital, "l'économiste Jacques Bichot, membre honoraire du Conseil économique et social, estimait dans un rapport de 2011 à plus de 5,2 milliards d’euros le coût du préjudice par an du vandalisme en France (dont 2,9 milliards d’euros liés à des incendies volontaires)." Au total, toutes les incivilités (vandalisme, fraude fiscale, etc.) coûtent à l'Etat 115 milliards d'euros par an.

Normalement, le remboursement des dégâts est à la charge des casseurs. S'ils ne sont pas identifiés, ce sont les assurances qui prennent le relais. Mais "l es bâtiments et le mobilier public ne sont quant à eux pas assurés. Chaque dégradation est à la charge de la société", souligne le magazine économique.

Les départements les plus touchés par ces incivilités sont la Seine-Saint-Denis (9,03 actes de vandalisme pour 1 000 habitants), Paris (8,25), la Marne (6,37) et les Hauts-de-Seine (6,27).

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