La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
L’avocate de Leonarda, Brigitte Bertin, spécialiste du droit des étrangers a déposé plainte, ce lundi, après avoir reçu des courriers la menançant de mort si elle n’abandonnait pas le dossier sur la collégienne rom.
Une "connotation clairement raciste" dans les courriers
"C'est manifestement la même personne qui a envoyé 33 lettres de menace, qui sont toutes les mêmes et précisent à Brigitte Bertin que, si elle continue à défendre la famille de Leonarda, elle s'expose, avec sa famille, à de graves ennuis", a communiqué son avocat Me Randall Schwerdorffer, Une "connotation clairement raciste" dans ces courriers a également été évoquée.
Jusqu'à présent "il s'agissait de critiques" dans les lettres. "Mais les courriers que j'ai reçus la semaine dernière contiennent des menaces caractérisées qui nécessitent une réponse juridique", a-t-elle estimé. "On a le droit moralement de ne pas être d'accord avec mon activité, mais juridiquement on n'a pas le droit de menacer un auxiliaire de justice tout simplement, car il exerce son métier", a ajouté Me Bertin.
L'auteur des lettres "encourt une peine de trois ans d'emprisonnement"
Le 28 octobre dernier, Brigitte Bertin a déposé un recours sollicitant l’obtention d’un titre de séjour pour les parents de Leonarda. L’annulation de leur obligation de quitter le territoire français a également été demandée.
L’avocate souhaite que l’auteur des lettres soit retrouvé. Il "encourt une peine de l'ordre de trois ans d'emprisonnement". "Pour moi, l'expéditeur est potentiellement dangereux, parce que le phénomène de rumination et le phénomène de fixation peuvent engendrer un passage à l'acte".
"J'exerce cette profession avec un minimum de convictions et je ne vais pas me laisser dissuader par des correspondances de personnes qui ne partagent pas mon positionnement", a-t-elle affirmé.
Une polémique politique avait secoué la France en octobre dernier lorsque Leonarda et sa famille ont été expulsés au Kosovo.