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Bernard Laroche a été assassiné par son cousin Jean-Marie Villemin, en mars 1985. Il était alors le principal suspect dans l’affaire du meurtre du petit Grégory, quatre ans, retrouvé mort dans la Vologne le 16 octobre 1984.
Une série Netflix, sortie sur la plateforme en novembre 2019, revient sur cette affaire en cinq épisodes. Si le documentaire comporte de nombreux témoignages et images d’archives, certains protagonistes de l’enquête n’ont pas été invités à témoigner, c’est le cas de Marie-Ange Laroche.
L’épouse de Bernard Laroche s'est exprimée sur l'affaire en livrant sa version des faits dimanche 2 février 2020, dans Affaire suivante, diffusé sur BFMTV. Pour elle, son mari n’a rien à se reprocher, et la série salit sa mémoire et celle de sa famille. Elle regrette, par ailleurs, de ne pas avoir été contactée.
"On nous traîne dans la boue"
"On nous salit", a-t-elle dénoncé sur la plateau. "On nous traîne dans la boue. On nous casse du sucre sur le dos, tout simplement. (...) Tout se fait par-dessous. On ne nous contacte pas ", pointe du doigt Marie-Ange Laroche au micro de BFMTV.
La veuve de Bernard Laroche était accompagnée de son avocat, Maître Gérard Welzer, pendant cet entretien. Il a annoncé qu'ils avaient l'intention de faire appel à la justice suite à la diffusion de la série Grégory. "Tous ceux qui mettent en cause la mémoire de Bernard Laroche feront l'objet de poursuites judiciaires. Nous ne laisserons pas assassiner une deuxième fois Bernard Laroche", a-t-il annoncé.
Marie-Ange Laroche a toujours été convaincue de l'innocence de son mari dans le meurtre de Grégory Villemin, explique Téléstar. Elle a publié Les larmes oubliées de la Vologne en 2009, livre dans lequel elle dévoile sa version des faits.