Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Des propos déplacés ? 35 ans après l’enlèvement et la mort du petit Grégory Villemin, l’affaire continue de fasciner les Français. Depuis le 20 novembre, Netflix diffuse sur sa plateforme une série documentaire de cinq épisodes consacrée au plus célèbre des faits divers de l’Hexagone. Réalisé par Gilles Marchand, le documentaire a pour objectif d’apporter un nouveau regard sur l’affaire, par la diffusion d’images d’archive et les témoignages de certains protagonistes, journalistes, policiers, gendarmes, infirmiers. Parmi eux, Jacques Corazzi, chef de la section criminelle du Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Nancy et qui a participé à l’enquête sur l’assassinat du jeune garçon.
Une femme "excitante" ?
Dans le documentaire, il explique notamment pourquoi le juge Lambert était "fasciné" par Christine Villemin, la mère de la victime. Il la décrit comme "agréable, enfin disons le mot, excitante", précisant qu’elle portait alors un "pull moulant". A un autre moment du documentaire, Jacques Corazzi déclare : "Le juge lui a posé les mêmes questions alors il faut pas qu’elle joue la pucelle effarouchée". Sur Twitter, de nombreux téléspectateurs de ce documentaire ont fait part de leur indignation, dénonçant des propos qu'ils jugent sexistes et dégradants.
Lorsqu’il était en charge de l’enquête, Jacques Corazzi a penché pour une piste en particulier, celle de la culpabilité de la mère de Grégory, qui aurait tué son fils, accidentellement ou non. Un temps incarcérée, Christine Villemin a été relaxée par la cour d’appel de Dijon en 1993. Avec son mari Jean-Marie, ils vivent désormais en banlieue parisienne et ont eu trois autres enfants.