Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Le meurtre du petit Grégory Villemin, orchestré le 16 octobre 1984, reste à ce jour non résolu. Comme le retrace la mini-série "Une Affaire française", dont les premiers épisodes ont été diffusés ce lundi 20 septembre sur TF1, le petit garçon âgé de 4 ans est retrouvé mort dans une rivière des Vosges, nommée la Vologne. Témoin, victime, suspecte… Tour à tour, Murielle Bolle, alors âgé de 15 ans au moment du drame, s’est retrouvée de près ou de loin impliquée dans cette affaire qui a tant ému les Français. La jeune femme a vécu l’enfer durant de nombreuses années, rapporte Gala.
Mureille Bolle : sa vie sentimentale brisée par l’affaire
Dans son livre, Briser le silence (Ed. Michel Lafon), sorti en 2018, elle se confie au magazine Elle sur sa vie privée, anéantie depuis 1984. "La juge me notifie que je suis mise en examen pour enlèvement, et détention suivie de mort. J'ai 48 ans, je suis grand-mère d'une petite de 2 ans, j'ai trois enfants dont le dernier a 17 ans, je n'ai rien demandé à personne, et je pars en prison", révèle-t-elle.
Si ses trois enfants l’ont soutenue , sa vie sentimentale est un fiasco. Lors de son incarcération en juin 2017, après une mise en examen pour "complicité d'assassinat", son second compagnon Yannick la quitte. "Il n'y a que mon aîné, Fabien, qui vient me voir et s'occupe de moi. Et mes frères et sœurs. Si je n'avais pas eu ma petite-fille, je crois que je n'aurais pas tenu", confie-t-elle.
Si plus de 30 ans après le meurtre de l'enfant, l'accusation estime que Murielle Bolle a joué un rôle dans l'enlèvement du petit Grégory,les conditions de son audition de l’époque sont jugées non conformes à la Constitution. L'adolescente n'était en effet pas accompagnée de ses parents, ni assistée d’un avocat. Ses droits de garder le silence ne lui ont pas, non plus, été notifiés.