De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Cette semaine, Nicolas Chafoulais a demandé la délocalisation du procès en appel de Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf, accusés de coups mortels sur la petite fille. Agé de 32 ans, Nicolas Chafoulais a rencontré Cécile Bourgeon alors qu'ils n’étaient qu’adolescents. Il avait 17 ans et elle 15 et demi. Cinq ans plus tard, en 2008, est née leur première fille, Fiona, suivie peu de temps après de leur seconde fille, Eva. Après leur séparation en 2012, la justice a refusé de confier la garde des enfants à Nicolas Chafoulais.
Comme Cécile Bourgeon, ce dernier a été pendant plusieurs années sous l’emprise de stupéfiants. Il l’avait confié au Point peu de temps après la disparition de Fiona : "Lorsque j'étais avec Cécile, c'est vrai que j'étais dedans. Mais moins qu'elle. Et j'ai tout arrêté. Je ne touche plus à rien (…) Il y a au moins quatre ans que je n'ai plus rien touché." A l’époque, Nicolas Chafoulais décrivait son ex-compagne comme "instable", en expliquant : "Je n'arrive pas à comprendre comment elle a pu en arriver là. Non, vraiment. Je n'y arrive pas…"
Sans profession au moment des faits, Nicolas a essayé de se reconstruire après avoir arrêté l'héroïne, et après la mise en examen de Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf. En 2016, France Bleu indiquait que le père de Fiona avait obtenu son permis de conduire et trouvé un appartement. Une rédemption qui lui a valu d'obtenir de la justice une autorité parentale exclusive sur Eva. Avant cela, la fillette vivait chez ses grands-parents, depuis la mise en détention de Cécile Bourgeon.
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"Je ne pense pas qu’elle soit prête à parler"
Comme l'a relevé Sud Ouest, Nicolas Chafoulais a dénoncé un manque d'impartialité de la justice soupçonnant "des arrangements entre amis", depuis l'ouverture du procès en appel. "Je me pose réellement des questions sur le fait que le procès continue de se dérouler en Auvergne (au Puy-en-Velay, ndlr). Il devrait être délocalisé", a-t-il déclaré.
Peu de temps après le début des audiences, le 9 octobre dernier, le père de Fiona avait avoué à France 3 qu’il ne se faisait pas "d’illusion". "Je ne pense pas qu’elle (Cécile Bourgeon) soit prête à parler", avait-il dit.
Finalement, le procès des deux accusés a été renvoyé à janvier prochain, après un incident à la barre. Les avocats de ces derniers ont estimé que "leur probité" avait été "mise en cause" par une avocate de la partie civile, Me Marie Grimaud. De plus, les conseillers de Cécile Bourgeon ont déposé plainte contre Nicolas Chafoulais, pour diffamation, à la suite de ses propos sur le report du procès. Interrogé par France Bleu, ce dernier a regretté la nouvelle date du jugement : "Moi je suis dégoûté par ce qu'il s'est passé. Le procès devait continuer. Je ne comprends pas comment on peut en arriver là pour si peu."
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