Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Fiona est morte en 2013 près de Clermont-Ferrand dans des circonstances troubles. Tandis que la mère a été condamnée à 5 ans de prison, son compagnon Berkane Makhlouf a écopé de 20 ans de réclusion pour avoir tué l'enfant. Cécile Bourgeon a avoué avoir enterré le corps en pleine forêt, mais elle ne se souvient pas où. Trois ans après, d es particuliers ont décidé de chercher le corps afin de faire éclater la vérité sur cette affaire tant médiatisée. "On espérait que, enfin, lors de son procès en novembre, le lieu où elle a enterré sa fille. Mais elle n’en a rien fait. Donc on creuse !" a déclaré Stéphanie, une bretonne venue sur les lieux interrogée par 20minutes.
"On a passé des nuits entières au téléphone à éplucher le dossier"
Elle n'est d’ailleurs pas seule. Des femmes de Paris, Toulouse et Riom (Puy-de-Dôme) ont aussi fait le déplacement. L'une d'elles, Indira, déclare : "On a passé des nuits entières au téléphone à éplucher le dossier.On s’est rendu compte que les enquêteurs ne cherchaient plus. Du coup, on a décidé de venir vérifier par nous-mêmes." Très déterminées, ces femmes n'avaient pourtant aucun lien avec Fiona. La gendarme qui connait bien l'affaire a ajouté : "Si l’on peut permettre au père de Fiona d’enterrer dignement sa fille, j’en serais fière !". Mais malgré les recherches, le petit groupe n’a pas trouvé la petite Fiona.
À lire aussi -Affaire Fiona : la justice rejette la demande de remise en liberté de Cécile Bourgeon
Deux hypothèses
Si toutefois les recherches aboutissaient, cela pourrait aider à comprendre les circonstances du décès de la fillette. "À partir de l’exploitation osseuse, nous pourrions déterminer si cette enfant a subi des fractures juste avant ou longtemps avant sa mort. La présence de fractures consolidées pourrait ainsi, par exemple, orienter la justice sur la piste de maltraitances sur le long terme" explique Patrick Chariot, président de la Collégiale des experts légistes français.
La demande de remise en liberté de Cécile Bourgeon, la mère de Fiona, a été rejetée en janvier dernier. Elle et son compagnon Berkane Makhlouf seront jugés une nouvelle fois devant une nouvelle juridiction.
En vidéo sur le même thème - Affaire Fiona: le père "soulagé" par le maintien en prison de la mère