De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Olivier Duhamel a reconnu avoir commis des agressions sexuelles contre son beau-fils. Interrogé ce mardi 13 avril par la Brigade de protection des mineurs, le politologue aurait expliqué avoir commis "une grosse bêtise, une faute impardonnable au regard de la différence d’âge", selon les informations du Parisien. Pour autant, des sources proches de l'enquête assurent au quotidien que le politologue aurait "cherché à minimiser les faits", tant sur leur durée que sur leur gravité. Dans une déclaration spontanée, le politologue aurait avoué "des attouchements, caresses et baisers".
Concernant les viols, le constitutionnaliste de 70 ans a assuré ne pas se souvenir les avoir commis. "Je ne m’en souviens pas, mais si [Victor] le dit, c’est que ça doit être vrai", a-t-il expliqué. Il a expliqué que les agressions sur son beau-fils Victor Kouchner aurait début lors d'un voyage et alors qu'il avait déjà 15 ans. Une précision qui n'est probablement pas anodine de sa part puisque l'infraction est aggravée en cas de violences sexuelles perpétrées sur un adolescent de moins de 15 ans. Olivier Duhamel n'est pas parvenu à justifier ses actes, qu'il assure n'avoir commis sur aucun autre enfant. Il assure que les faits auraient duré moins d'un an.
Pas d'autre victime identifiée
Cela contredit les accusations faites par sa belle-fille Camille Kouchner dans son livre La familia grande. Elle y explique qu'Olivier Duhamel s'est glissé dans la chambre de son frère jumeau dès ses 13 ans pour lui imposer des fellations. Elle précise que les agressions auraient duré au moins deux ans. Des accusations confirmées par la victime présumée Victor Kouchner lors de son audition par les enquêteurs le 21 janvier dernier. Olivier Duhamel est ressorti libre et sans charges de cette audition en raison de la prescription des faits. L'ancien président de la Fondation nationale des sciences politiques a été entendu sous le régime de l'audition libre et n'a donc pas été placé en garde à vue malgré ses aveux. Après avoir auditionné une dizaine de personnes, les enquêteurs n'ont pas identifié d'autres victiles du politologue.