Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
- 1 - Pourquoi mettre son mobile en mode avion ?
- 2 - C'est quoi ce petit trou dans le hublot ?
- 3 - L’oxygène : une denrée rare
- 4 - L'eau du robinet : imbuvable
- 5 - Baisse de la lumière à l'atterrissage et décollage
- 6 - Atterrissage brusque ne signifie pas pilote goujat
- 7 - Le signal ceinture toujours allumé
Pourquoi mettre son mobile en mode avion ?
Cette consigne, particulièrement rappelée au moment du décollage et de l'atterrissage est en fait une mesure préventive. En effet, les connexions 4G et les émissions/réceptions d'appels depuis un téléphone portable peuvent causer des interférences. Pour aller plus loin, sachez que sous le cockpit se trouve une soute où il y a tout l'électronique, dont des outils de navigation très précis. Leurs récepteurs peuvent être dérangés en cas d'appel puisque les ondes viendraient interagir sur l'antenne et empêcheraient de ce fait la bonne transmission des informations.
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C'est quoi ce petit trou dans le hublot ?
A chaque fois que vous êtes côté hublot, vous ne pouvez-vous empêcher de vous demander : "Mais à quoi peut bien servir ce minuscule trou dans la vitre ?". Et bien sachez tout d'abord, pour la frime, qu'il mesure 2 mm de diamètre. Il n’est percé que dans la vitre intérieure des hublots, tout en sachant qu'il y a aussi une vitre extérieure (sorte de double vitrage). Cette vitre intérieure est elle-même protégée côté passager par un panneau transparent (hublot de décor) en plastique pour des raisons de sécurité. Ce micro orifice permet donc d'assurer la même pression d'air et de température à l'intérieur du double-vitrage que dans la cabine. Une mesure de sécurité indispensable pour pallier toute destruction de la vitre extérieure.
L’oxygène : une denrée rare
Pour les plus anxieux dans l'avion, ne lisez pas ce paragraphe. En effet, le masque à oxygène ne dispose que de 15 minutes d'autonomie à partir du moment où il tombe. On vous rassure, cette durée est normalement suffisante pour permettre au pilote de descendre à une altitude respirable en cas de dépressurisation
L'eau du robinet : imbuvable
Même si vous ressentez une envie de boire à l'extrême, ne buvez jamais l'eau du robinet des toilettes. Elle est totalement impropre à la consommation. En effet, elle peut contenir des œufs de toutes sortes d'insectes et il est déjà arrivé de trouver des traces de salmonelle. Bonne nouvelle : les équipages sont tenus de vous servir de l'eau en bouteille tout au long de votre trajet, quelle que soit la compagnie ou votre classe dans l'avion.
Baisse de la lumière à l'atterrissage et décollage
En cas d'urgence, si les lumières de l’appareil venaient à s’éteindre et vous plonger dans le noir, vos yeux déjà habitués à la pénombre, vous permettraient de mieux vous orienter et d’éviter les obstacles à bord. De la même manière, le personnel de bord vous demande toujours de relever les hublots au même moment, pour que, toujours dans le contexte d'une urgence, vous puissiez entrevoir de la lumière extérieure. Cela sert aussi à préparer vos pupilles à la vue de la lumière naturelle, qui risquerait sinon de vous éblouir en cas d'évacuation.
Atterrissage brusque ne signifie pas pilote goujat
Si vous trouvez que le pilote se pose brusquement sur la piste lors d'intempéries, ça n'est pas la faute de la météo (vent, pluie). En fait, pour augmenter l'adhérence de l'avion, le pilote le plaque sur la piste afin d'éviter qu'il ne se relève ou qu'il dévie de sa ligne de conduite.
Le signal ceinture toujours allumé
Il est déjà arrivé lors d'une turbulence qu'un passager chute, se blesse et décide d'attaquer la compagnie aérienne en justice sous prétexte que le signal "attachez vos ceintures" n'était pas déclenché. Certaines compagnies, pour éviter de se retrouver en procès, ont donc décidé de laisser la consigne allumée durant tout le vol.