De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Parisien, un huissier de justice a été envoyé à l’Elysée ce jeudi pour remettre une convocation à François Hollande, dans le cadre du procès des affaires du Pas-de-Calais. Il n’a malheureusement pu la lui remettre. Adressée au chef de l’Etat par Gérard Dalongeville, l’ancien maire PS d’Hénin-Beaumont, cette convocation invitait François Hollande à venir témoigner au tribunal.
Une affaire de financement occulte qui touche le PS
Poursuivi pour une affaire de fausses factures remontant à l’époque où il était à la mairie d’Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville a rendez-vous avec la justice à partir du 27 mai prochain au tribunal correctionnel de Béthune. Selon sa défense, le PS avait mis en place un système de financement occulte, dont la mairie d’Hénin-Beaumont était l’un des acteurs. « Nous souhaitons entendre François Hollande le premier jour du procès, le 27 mai, pour qu’il nous explique ce qu’il savait de ces faits alors qu’il était Premier secrétaire du PS à l’époque » indique son avocat, Me Francis Terquem. Mais l’huissier n’a pu remettre son « invitation » à François Hollande. « On lui a demandé de rappeler demain matin pour fixer un rendez-vous avec le colonel de garde » a expliqué Me Terquem.
Déjà convoqué à un autre procès
L’huissier devra donc repasser. Ce qui ne signifie pas qu’il se verra opposer un refus. Egalement convoqué dans le cadre du procès de René Teulade, ancien ministre de François Mitterrand poursuivi pour abus de confiance à l’encontre de la Mutuelle retraite de la fonction publique, qui démarre le 15 mai prochain, les avocats ont reçu le feu vert. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a rappelé que François Hollande s’était « toujours engagé à contribuer, autant que faire se pouvait, à la manifestation de la vérité », sans toujours préciser si cette aide prendrait la forme d’un témoignage devant les juges. « Aider les parties civiles à trouver la vérité, ça peut passer par d'autres moyens », affirmant que « le président de la République devrait naturellement apporter des réponses satisfaisantes de ce point de vue ».