De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le chef de l’Etat a multiplié les promesses en faveur des retraités. Alors qu’il n’était pas encore réélu et qu’il fallait alors affronter Marine Le Pen au deuxième tour, Emmanuel Macron s’est ainsi engagé à revaloriser les pensions de retraites que perçoivent les assurés. Une mesure qui a par la suite été détaillée par la Première ministre, Elisabeth Borne. Dans les faits, les retraités doivent donc bénéficier d’une hausse de 4% du montant de leur pension, supposée les protéger contre la perte de pouvoir d’achat engendrée par l’inflation (estimée, elle, à plus de 5% sur l’année comme a d’ores et déjà pu l’expliquer Planet). Il leur faudra attendre le mois d’août pour toucher du doigt ces nouveaux deniers sonnants et trébuchants.
Ceci étant dit, une telle revalorisation soulève un certain nombre de questions… A commencer par la plus importante pour les retraités eux-mêmes : quelles seront les pensions concernées ? L’exécutif a déjà évoqué certains éléments de réponse : il ne peut jouer que sur le régime général. Les pensions versées par les régimes complémentaires, tel que l’Agirc-Arrco, ne seront donc pas concernées. Qu’en est-il des pensions de réversion ?
Pensions de réversion : aurez-vous droit à une revalorisation ?
“Les pensions de réversion seront bien concernées par la revalorisation”, explique la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) à Pleine-Vie. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’elles bénéficieront du même taux d'augmentation… celui devant encore être confirmé par l’Assurance retraite, notent nos confrères.
En outre, la pension de réversion pourrait bien ne pas être l’unique prestation concernée par une telle hausse. “Chaque prestation sera concernée par la revalorisation quand un(e) assurée(e) est allocataire d’une retraite personnelle et d’une retraite de réversion”, poursuit en effet l’organisme.