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Casse-tête. A l’Assemblée nationale, les retournements de situation s’enchaînent… particulièrement sur la question des retraites, qui a fait l’objet d’amendements et de contre amendements ce mardi 26 juillet 2022, informe Le Parisien. Les oppositions, portées par la proposition du député Charles de Courson (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) ont d’abord voté une revalorisation de 500 millions d’euros de plus pour les pensions de retraite. Celle-ci devait venir compléter la revalorisation déjà décidée par le gouvernement, de 4%.
Pour autant, expliquent nos confrères, cela ne signifie pas que les retraités y auront réellement droit.
Dans les faits, précise le quotidien Francilien, la durée de vie de cet amendement n’aura pas excédé quelques heures. Un nouvel amendement a en effet été présenté, comme le pressentaient certains élus interrogés par le titre de presse. “Soit le gouvernement mobilise ses troupes et dépose un amendement en fin de texte pour corriger le tir, soit ça sera fait au Sénat. C’est quand même un amendement à 500 millions…”, témoigne ainsi un élu Les Républicains.
Revalorisation des retraites : pourquoi le gouvernement se refuse à un coup de pouce supplémentaire ?
Bruno le Maire, le ministre de l’économie, s’est expliqué en détail à propos de cette nouvelle mouture. Il a fait savoir que le nouvel amendement déposé était justifié car la revalorisation proposée était “financée en prélevant les sommes sur les pensions de retraites civiles et militaires de l’Etat”. Le rejet du premier amendement a été rendu possible par un accord entre Les Républicains et la formation présidentielle.
Le choix de financement évoqué est étonnant mais pas impossible à expliquer : le député à l’origine de l’amendement initial prévoyait en faire un amendement d’avertissement, visant à alerter le gouvernement. Il n’envisageait pas que celui-ci serait voté… et n’a donc pas pensé toutes les conséquences que pourrait avoir une telle situation.