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C’est l’un des éléments les plus importants du programme d’Emmanuel Macron. Le président sortant, qui s’est qualifié haut la main au second tour après être arrivé en tête au premier tour, a fait de la réforme des retraites l’un des piliers de son projet. Il entend revaloriser le montant des petites pensions à 1 100 euros et a dit qu’il souhaitait ré-indexer la rémunération des assurés sur l’inflation dès l’été 2022. Il veut aussi repousser l’âge légal de départ à la retraite entre 64 et 65 ans. Sur cette question, ainsi qu’à pu l’expliquer Planet, il n’y a pas encore de certitude.
Marine Le Pen, sa rivale du second tour, prône pour sa part un système de retraite plus progressif, permettant à certains de partir dès 60 ans - à condition d’avoir commencé à travailler tôt. La majorité devra cependant attendre jusqu’à 62 ans, quand d’autres devront patienter jusqu’à 67 ans. Elle aussi prévoit la revalorisation des petites retraites, qu’elle veut porter à 1 000 euros. Mais quels sont les chiffres à garder en tête avant de glisser son bulletin dans l’urne ?
Présidentielle 2022 : les chiffres clés sur la retraite
En l’état actuel, l’âge légal de départ à la retraite demeure fixé à 62 ans. L’âge d’annulation automatique de la décote est fixé à 67 ans.
Le minimum contributif, en 2022, s’établit à 652,6 euros pour une carrière complète. Il peut être majoré à 713,11 euros. L’allocation de solidarité aux personnes âgées porte la rémunération des retraités concernés à 916,78 euros minimum par mois pour une personne seule et à 1 423,31 euros pour un couple, observe le site spécialisé La Retraite en Clair. Ne peuvent en profiter que les personnes âgées d’au moins 65 ans, dont les ressources annuelles, allocation inclus, n’excèdent pas 10 838,40 euros.