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Plus l’âge avance, plus la retraite approche. Hélas, la santé se dégrade souvent. Et cela n’a rien d’étonnant : le temps fait son œuvre, les années passées à s’échiner à l’ouvrage finissent par peser sur le corps. Dès lors, il peut-être tentant de profiter d’un arrêt maladie tardif pour mettre un terme à sa carrière professionnelle et commencer à préparer sa cessation d’activité. Après tout, pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups ? La fatigue à elle seule pourrait en convaincre quelques-uns que c’est la piste à suivre. Pourtant… Il y a souvent une option plus pertinente. Explication.
Rappelons d’abord, comme le souligne Capital, que la législation en vigueur protège les salariés en cas d’arrêt maladie. En théorie, une entreprise se doit de compléter les indemnités que verse la Sécurité sociale, de façon à garantir au moins 90% du salaire brut pour toute incapacité de travailler dont la durée est comprise entre 30 à 90 jours. La nature exacte du délai dépendra de l’ancienneté du travailleur ou de la travailleuse. Passé 90 jours, et jusqu’à 180 jours maximum, l’employeur se doit d’assurer au moins 66,66 % de la rémunération. Après quoi, la société n’a plus d’obligation… Ce qui se solde généralement par la perception d’un salaire amputé de moitié.
Ces protections sont importantes à prendre en compte avant de se décider à clôturer sa carrière.
Retraite : faut-il profiter d’un arrêt de travail pour partir ?
C’est l’article L. 1226-1 du Code du travail qui protège les salariés ainsi qu’expliqué. Cependant, dans certains cas, vous aurez peut-être droit à des conditions plus favorables encore. Ce genre de situation s’observe en cas de convention collective, indique la société d’assurance Groupama sur son site. Il pourrait donc être pertinent de se montrer patient…
Départ à la retraite : ce que vous auriez à gagner à attendre la fin de votre arrêt maladie
Avancer sa date de départ à la retraite en raison d’un arrêt maladie n’est pas nécessairement une bonne idée… Puisque l’arrêt permet de continuer à percevoir son salaire. Or, ces revenus sont régulièrement plus élevés que ne le serait la pension de retraite… et permettent surtout de continuer à cotiser.
Concrètement, cela signifie qu’il est possible de valider des trimestres de retraite en étant en arrêt maladie. Donc d’améliorer les conditions de son inévitable départ. Dès lors, quiconque peut se permettre de retarder son départ a tout intérêt à le faire !
Départ à la retraite : dans quel cas l’arrêt maladie ne vous avantage-t-il pas ?
Dans certains cas, cependant, l’arrêt maladie ne présente pas d’intérêt particulier. Les trimestres maladies n’ouvrant pas le droit à une surcote, vous ne pourrez pas les utiliser pour améliorer votre retraite de base ou votre retraite complémentaire, souligne Capital.
Pour rappel, seuls les trimestres civils entiers et travaillés sont essentiels au calcul d’une surcote. Nul besoin de retarder son départ dès lors que l’on a acquis le nombre de trimestres nécessaires pour le taux plein… Sauf à vouloir continuer à travailler, donc.