De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les praticiens hospitaliers sont affiliés obligatoirement à deux régimes de retraite : le régime de base du régime général géré par la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV) et le régime complémentaire de retraite des agents non titulaires de l’Etat, géré par l’Ircantec. Pour obtenir l’ouverture de leurs droits et partir à la retraite, ils répondent à différentes conditions, spécifiques à leur profession. Comment se calcule, dès lors, leur retraite ?
Retraite des praticiens hospitaliers : quelles sont les conditions de départ ?
Même si l’âge minimum d’ouverture des droits est fixé, dans leur cas, à 62 ans, les praticiens hospitaliers partent généralement assez tard à la retraite, vers l’âge de 65 ans, en moyenne. Pour obtenir l’ouverture de leurs droits à la retraite de base à taux plein, ils doivent ainsi valider entre 167 et 172 trimestres selon leur année de naissance. Des spécificités existent néanmoins, notamment l’article 4 du décret n°2016-1426 du 21 octobre 2016, qui précise que la limite d’âge des praticiens hospitaliers est fixée à 67 ans pour les intéressés nés à partir du 1er janvier 1955.
Retraite des praticiens hospitaliers : comment réaliser le calcul ?
Pour calculer le montant de la retraite de base des praticiens hospitaliers, la CNAV s’appuie sur le revenu moyen des 25 meilleures années d’activités. Pour la retraite complémentaire, c’est l’Ircantec qui verse une pension calculée au prorata des cotisations versées par le futur retraité. Le montant se calcule en multipliant le nombre de points acquis par la valeur du point Ircantec lorsque la liquidation des droits s’effectue. Revalorisé au 1er juillet 2022, le point Ircantec vaut actuellement 0,51211 euros.