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Dans les années 90, des droits à la retraite avaient été promis aux étudiants, qui se préparaient à devenir enseignants, mais ils n’ont jamais été versés jusqu’à ce jour. Malgré des revendications massives, les craintes et les demandes des principaux concernés n’ont pas encore été entendues, en dépit d’une mobilisation importante. Plus de 30 000 personnes seraient actuellement concernées et attendent toujours de voir cette question résolue. Si l’on en croit le ministre du Travail, Olivier Dussopt, cette problématique pourrait bientôt trouver une issue favorable.
Retraite : un problème qui date des années 90
Il y a maintenant près de 30 ans, l’Education nationale avait encouragé de nombreux étudiants à rejoindre ses rangs dans le premier et le second degréavec une allocation d’enseignement créée en 1989. Un décret précisait ainsi qu’elle pouvait être versée aux étudiants en licence qui préparaient le concours d’entrée à l’IUFM et lors de leur première année s’ils obtenaient ce concours. En contrepartie du versement de cette allocation, estimée aux alentours de 30 000 à 50 000 francs par an, les bénéficiaires devaient s’engager à poursuivre leurs étudesalors que des droits à la retraite étaient prévus. Malheureusement, le décret n’a, pour l’heure, jamais été publié.
Retraite : une future résolution en 2023 ?
Dans ce contexte, l’absence de publication du décret a privé les principaux concernés des droits à la retraite qu’ils auraient dû obtenir pour cette période. Alors que le versement de l’allocation a pris fin en 1996, ce sont 30 000 personnes qui auraient dû partir plus tôt avec une retraite à taux plein. Après la création d’un groupe Facebook afin de protester contre cette absence de droits, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, est finalement sorti de son silence en s’engageant à résoudre la question avant l’été. Dans un courrier du ministère, rapporté par nos confrères de Capital, il est, dès lors, précisé que “les travaux interservices sont désormais bien engagés, avec de premiers échanges [...] sur un avant-projet de décret”.