De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Retraite complémentaire : l’Agirc et l’Arrco s’enfoncent de plus en plus dans le rouge
La récente fusion de l’Agirc-Arrco n’aura visiblement pas empêché l’accroissement du déficit de ces caisses de retraite complémentaire. En 2018, les pertes cumulées des régimes s’établissent à 1,8 milliards d’euros, soit près de trois fois plus qu’en 2017. A l’époque, ces importants acteurs avaient su réduire leur découvert passant de 2,13 milliards en 2016 à 569 millions d’euros l’année suivante, rappelle BFMTV.
Cette rechute est le fruit de plusieurs "opérations à caractère exceptionnel", assurent les deux caisses dans un communiqué communs. Elles "ont donné lieu à des ajustements et des régularisations, en vue notamment de la fusion des régimes".
Parmi les points de dépenses les plus importants, on retrouve notamment les allocations versées aux retraités. Elles sont passées à 81,6 milliards d’euros en 2018, soit une progression de 1,9% par rapport à 2017.
Depuis la fin du mois de janvier, l’Agirc-Arrco a donc relancé les négociations. L’objectif vise à déterminer un "coefficient de soutenabilité", qui doit permettre la mise en place d’un dispositif simple : s’assurer que les retraites progressent moins vite que les salaires. Le tout doit permettre aux régimes fusionnés de garder en caisse "au moins 6 mois d’avance à un horizon de 15 ans", poursuit la chaîne d’information en continue…
Retraite complémentaire : l’impact de la fusion sur les futurs retraités
Compte tenu de la récente fusion de l’Agirc-Arrco, survenue le 1er janvier dernier, il valait mieux liquider ses droits à la retraite en 2018.
En effet, comme l’a déjà expliqué Planet, la fusion entre les deux régimes amène avec elle la création d’un système de bonus-malus qui vise à retarder la cessation d’activité des assurés, de sorte à permettre l’équilibre du régime.
Problème ? Du fait d’une absence de communication entre la CNAV et les régimes complémentaires ce malus pourrait pénaliser y compris les futurs retraité(e)s ayant atteint le palier nécessaire pour ne pas être impactés… Et, de facto, les amputer d’un pan considérable de leur pension pour potentiellement plusieurs années.