De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il faut tout d’abord déterminer quel est votre statut à l’étranger : si vous êtes "détaché" par votre entreprise française à l’étranger, pas de problèmes, vous avez cotisé au régime général de la Sécurité Sociale française. Le calcul se fait comme si vous n’aviez pas quitté le territoire et vous pouvez racheter vos trimestres. Le rachat peut être demandé pour les années pour lesquelles vous n’avez pas cotisé 4 trimestres.
En revanche, si vous avez un contrat de travail local, vous êtes concerné par les règles de coordination. Les périodes travaillées à l’étranger sont ainsi prises en compte en fonction des accords de sécurité sociale passés entre la France et l’autre pays. Pour le rachat, il doit être effectué dans les 10 ans à compter du dernier jour de la dernière activité à l’étranger.
Les différents cas de figure pour les accords internationaux
Selon les pays concernés, les périodes accomplies à l’étranger sont prises en compte de manière différente. Votre carrière à l’étranger pourra être prise en compte, si vous avez travaillé dans un pays appartenant à l’Union européenne ou dans un pays ayant signé un accord de sécurité sociale avec la France.
Si vous souhaitez cotiser aux régimes obligatoires de retraite français, vous pouvez le faire de façon volontaire par l'intermédiaire de la Caisse des Français de l'étranger (CFE). Vous cotiserez à deux pensions de retraite.
Si vous avez donc travaillé en Union européenne, Norvège, Suisse, Islande ou Liechtenstein : vos trimestres comptent pour la retraite et vous pouvez les racheter en cas de carrière incomplète. Elle vous sera versée par chacun des régimes nationaux, au prorata du temps passé dans chaque pays.
Pour les pays ayant passé un accord de Sécurité sociale avec la France, il faut consulter l’accord bilatéral entre les deux pays. Des accords sont en vigueur avec 38 pays et territoires, consulter le détail sur le site du Cleiss.