De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Substance considérée comme toxique et cancérigène, l’amiante est interdite depuis 1997 en France. Durant plus d’un siècle, elle a toutefois été utilisée dans le domaine de la construction pour ses propriétés isolantes. Afin d’indemniser les travailleurs victimes de l’amiante, une Allocation des travailleurs de l’amiante (ATA) a, dès lors, été mise en place en 1999. La préretraite amiante, quant à elle, permet aux actifs exposés à l’amiante de pouvoir stopper leur activité. Voici ses conditions.
Préretraite amiante : qu’est-ce que c’est ?
Dès l’âge de 50 ans, un travailleur ayant été exposé à de la poussière d’amiante a la possibilité de bénéficier du dispositif de préretraite dans le cas où il est atteint d’une maladie professionnelle liée à ce matériau. Il peut ainsi toucher une allocation, qui lui sera versée jusqu’à ce qu’il ait atteint l’âge de la retraite à taux plein. Cette allocation n’est pas cumulable avec d’autres similaires pour la préretraite comme les allocations chômage, les indemnités journalières ou encore une activité professionnelle salariée.
Préretraite amiante : quel est son montant ?
Le montant de cette allocation est calculé d’après le salaire mensuel de référence : en 2023, il s’élève au minimum de 1196,84 euros bruts et au maximum à une somme égale à 85% de votre salaire de référence. Pour faire valoir vos droits à la préretraite amiante, vous devez adresser une demande accompagnée de justificatifs à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), qui donnera une décision sous deux mois. Après acceptation de votre demande, vous pourrez démissionner pour partir en préretraite et ainsi toucher l’Acaata ou Ascaa.