De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Aurez-vous droit à la pension de réversion ? Cet important coup de pouce, qui profite pour l’essentiel aux femmes, permet de minimiser tant que faire se peut les inégalités de revenus entre les femmes et les hommes une fois survenue la cessation d’activité. Celles-ci persistent, en dépit du statut de “grande cause” du quinquennat précédent qu’avait conféré Emmanuel Macron à la lutte pour les droits des femmes. Force est de constater, cependant, que tous les veufs et toutes les veuves n’y ont pas le droit. L’accès à la pension de réversion est conditionné à un certain nombre de critères, parmi lesquels des plafonds de ressources ou, dans certains cas, l’absence de remariage.
Ceci étant dit, il importe aussi de rappeler que la pension de réversion est elle-même plafonnée, comme l’explique le magazine Pleine-Vie sur son site. Petit récapitulatif des valeurs à connaître.
Pension de réversion : à quel montant maximal pourriez-vous avoir droit ?
La pension de réversion, informent nos confrères, ne peut donner lieu à des rémunérations excédant 925,56 euros mensuels dans le régime général. Très concrètement, cela représente 11 106,72 euros par an.
Dans le régime privé, auprès de l’Agirc-Arrco donc, le montant de la pension de réversion correspond à 60% de la somme que le défunt aurait dû percevoir. Elle est donc plus importante que la pension de réversion du service public. Dans ce cas de figure précis, elle ne peut pas dépasser 50% de la pension que feu le partenaire percevait ou aurait pu percevoir.