Coup de blues de Bernadette Chirac : son mari, ses filles… rien ne va plus©AFPAFP
Bernadette Chirac s'est récemment confiée à l'Express sur les tracas qu'elle a en ce moment. Entre son mari, Jacques, dont la santé "décline", sa fille aînée malade et sa cadette qui l'empêche de voir son petit-fils, l'ex-Première dame traverse actuellement une période difficile.

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Entre coup de blues et coup de gueule. Récemment interrogée par l’Express sur le redécoupage de la Corrèze, cette région qui lui est si chère, Bernadette Chirac en a profité pour s’épancher quelque peu sur sa famille. "Mon mari décline, ma fille aînée, Laurence, est malade, ma fille cadette, Claude, m’empêche de voir mon petit-fils", a-t-il déclaré. Agée de 80 ans, l’épouse de l’ex-président de la République doit en effet composer avec une fille de 54 ans souffrant d’anorexie mentale depuis l’adolescence, mais aussi avec un mari affaibli. Depuis qu’il a fait un accident vasculaire cérébral en 2005, Jacques Chirac se montre de moins en moins. Sa dernière apparition publique remonte au 21 novembre 2013. L’ancien président était alors apparu souriant mais n’avait pas hésité à s’appuyer d’un côté sur une canne, et de l’autre sur l’épaule de François Hollande. Quant aux visites de son petit-fils qui se feraient de plus en plus rares, Bernadette Chirac n’a pas souhaité donner davantage de détails.

Son échappatoire Corrézienne ?Visiblement très affectée par les tracas de ses proches, Bernadette Chirac a poursuivi la parenthèse sur sa vie privée en confiant à l’hebdomadaire : "Quand j’arrive ici (en Corrèze, ndlr), j’oublie mes soucis parisiens". Ainsi, l’ex-première dame serait non seulement attachée à cette région parce que c’est le fief de son mari, qu’elle y est engagée politiquement depuis les années 1970 et que sa famille y possède un château, mais également parce celle-ci serait son échappatoire. Farouche protectrice de ces terres, l’ancienne locataire de l’Elysée y mène même un véritable combat. La réforme territoriale prévoit en effet que le redécoupage électoral fasse disparaître le canton de Corrèze. Ce Bernadette Chirac ne peut tolérer. Ainsi, elle est allée jusqu’à solliciter l’aide de Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, et du président François Hollande l'année dernière. "On ne peut pas tout donner à madame Chirac!", avait confié le chef de l’Etat. Des propos qui n'ont certainement pas aidé le moral de Bernadette Chirac.

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