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Durant sa carrière professionnelle, il arrive fréquemment de devoir faire face à des arrêts de travail. En effet, dans le cadre d’une maladie, d’un congé maternité ou d’un accident de travail, la perspective de devoir s’arrêter un temps est régulière et doit être adaptée en fonction des événements de la vie quotidienne. Ces périodes ont toutefois la capacité d’être comptabilisées pour valider les trimestres de cotisation nécessaires auprès de la Sécurité sociale. Mais les arrêts de travail ont-ils des conséquences sur votre retraite ?
Arrêts de travail : quel cumul de trimestres ?
Avec la récente réforme des retraites, il est désormais indispensable de cumuler entre 150 et 172 trimestres pour pouvoir obtenir une retraite à taux plein. Ces chiffres doivent être adaptés en fonction de votre année de naissance et se calculent, hors situations de handicap, travail pénible ou carrière longue. Alors que la quête de ces trimestres peut sembler bien fastidieuse pour certains retraités, il est normal de s’interroger sur l’impact des périodes d’arrêt maladie, que ce soit dans la cotisation des trimestres ou encore dans le montant de votre pension de retraite.
Selon l’Assurance maladie ou la MSA (Mutualité Sociale Agricole), dans le cas d’un arrêt maladie, les trimestres ne sont pas cotisés, mais validés, à raison d’un trimestre dit “assimilé”, dans la limite de 4 par année civile. Dès lors, pour chaque période de 60 jours d’indemnisation de la CPAM, débutant à compter du 1er janvier 2018, l’assuré social peut valider un trimestre assimilé. Dans le cas de la retraite de base, l’impact des arrêts de travail est donc quasiment inexistant sur la durée de cotisation.
Arrêts de travail : comment est calculée la pension de retraite ?
Si la durée de cotisation n’est pas impactée par les arrêts de travail, il n’en est pas de même pour le calcul de la pension. En effet, les indemnités journalières qui sont versées par la Sécurité sociale ne sont pas comptabilisées dans le calcul du “salaire annuel moyen”. En conséquence, votre revenu peut baisser, tout comme la moyenne des 25 meilleures années prises en compte pour le calcul de la pension de retraite de base.
Dans le même temps, les trimestres dits assimilés ne sont pas comptabilisés dans le calcul d’une éventuelle surcote ou dans le cadre d’un départ anticipé pour carrière longue. Au niveau de la caisse de retraite complémentaire, le salarié comptabilise le même nombre de points, que celui qu’il aurait pu obtenir en activité. L’impact des arrêts maladie reste donc, là encore, maîtrisé.
Arrêts de travail : qu’en est-il pour d’autres cas particuliers ?
Dans le cadre des accidents du travail et des arrêts de longue durée, les trimestres non travaillés font l’objet d’un versement d’indemnités journalières par la Sécurité sociale. Elles sont considérées comme “assimilés cotisés” et permettent à l’assuré de ne pas être pénalisé.
Le cas du mi-temps thérapeutique peut également donner lieu à une rémunération prise en charge, que ce soit par l’entreprise et par la Sécurité sociale. Si ces trimestres sont toujours validés, le calcul de la pension peut toutefois être impacté. Les indemnités journalières ne seront donc pas prises en compte dans le calcul de la pension puisque seul le salaire versé par l’employeur l’est.