Bruno Rejony avait 52 ans et était cheminot à la SNCF. Le soir du 24 décembre, il s'est suicidé en se jetant du TGV qu'il conduisait, créant une immense pagaille sur le réseau et privant des milliers de...
- Présidentielle 2022 : les dernières actualités
- Quand aura lieu l'élection présidentielle en 2022 ?
- Comment se déroule l'élection présidentielle ?
- Quels seront les pouvoirs du président ou de la présidente qui sera élu(e) en 2022 ?
- Qui peut se présenter ?
- Qui sont les candidats à l'élection présidentielle de 2022 ?
- Les candidats qui n'ont pas su obtenir leurs parainages pour l'élection présidentielle de 2022
- Quels sont les programmes des candidats à l'élection présidentielle ?
- Sondages
- Pécresse donnée gagnante contre Macron
- Éric Zemmour en chute libre dans les derniers sondages
- Éric Zemmour au second tour devant Marine Le Pen
Présidentielle 2022 : les dernières actualités
Emmanuel Macron vient de remporter l'élection présidentielle. Ce dimanche 24 avril 2022, le président sortant a su l'emporter sur Marine Le Pen, réunissant 56,6 % des suffrages exprimés, soit 16 416 497 électeurs. Sa concurrente d'extrême droite a rassemblé 43,4 % des voix, ce qui représente 12 610 711 personnes. L'héritière du Menhir a donc considérablement progressé en l'espace de 5 ans. Elle est même au plus haut, comme l'écrivait Planet ici.
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Ceci étant dit, si le deuxième tour a pris fin, l'élection n'est pas terminée. Plusieurs dates importantes doivent être gardées en mémoire ! Le mandat en cours ne prendra pas fin avant le 13 mai 2022, ce qui signifie que la passation de pouvoir n'aura probablement pas lieu avant, note Le Figaro. Ceci étant dit, Emmanuel Macron succédant à Emmanuel Macron, les choses devraient rester assez calme.
Les résultats officiels, eux, ne seront pas proclamés avant le mercredi 27 avril. C'est Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel, qui sera chargé de les annoncer.
Législatives : Jadot dit non à une union de gauche derrière Mélenchon
Yannick Jadot dit non à Mélenchon. Invité de Léa Salamé sur France Inter ce mardi 26 avril, le candidat écologiste à la présidentielle s'était pourtant dit favorable à "la perspective d’une coalition, qui doit être une coalition très ouverte" en vue des élections législatives des 12 et 19 juin. "Je soutiens la perspective d'une coalition, qui doit être une coalition très ouverte. Qu'il y ait la France Insoumise, mais aussi toutes les forces politiques de gauche. Il faut une perspective large pour envoyer le plus de députés à l'Assemblée nationale", a précisé l'eurodéputé.
Pourtant alors que les affiches de la France insoumise "Mélenchon Premier ministre" ont été dévoilée, Yannick Jadot estime que voir els législatives comme un troisième tour de la présidentielle pour le leader de la France insoumise, "ne marchera pas". Quand on lui demande si le leader de la France Insoumise serait aujourd’hui le chef de la gauche en vue des législatives, Yannick Jadot répond clairement "non".
Débat Macron-Le Pen : qui sort gagnant ?
Pour beaucoup, Emmanuel Macron a gagné sur le fond, et Marine Le Pen sur la forme. En tout cas, si Marine Le Pen avait assuré s'être beaucoup mieux préparée qu'en 2017, elle n'a toujours pas convaincu les téléspectateurs. En effet, le président sortant Emmanuel Macron a été jugé nettement plus convaincant que Marine Le Pen à l'issue du débat de l'entre-deux-tours. Selon un sindage Elabe réalisé pour BFMTV et L'Express, 59% des téléspectateurs le désignent comme vainqueur du débat, contre 39% pour la candidate du Rassemblement national. 53% des télespectateurs interrogés ont considéré que le candidat La République en Marche avait le plus les qualités nécessaires pour être président, contre 29% pour Marine Le Pen.
Sur les réseaux sociaux, beaucoup de Français ont reproché à Emmanuel Macron son attitude arrogante envers Marine Le Pen. Le candidat a multiplié les poses lascives, apparaissant parfois avachi sur la table ou avec un regard dédaigneux envers son opposante. S'il est apparu assez condescendant, le président de la République avait ses dossiers en main et n'a pas manqué de démontrer les contradictions de Marine Le Pen.
Emmanuel Macron était en effet bien le plus précis, que ce soit sur la retraite ou le pouvoir d'achat. Avec des intentions de vote de 53,5% pour Emmanuel Macron et 46,5% pour Marine Le Pen, et avec une marge d'erreur de 3%, selon l'institut de sondage Ipsos, rien n'est encore vraiment joué à trois jours su scrutin.
À noter que ce sont près de 15,6 millions de téléspectateurs qui ont regardé le débat de l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle sur l'ensemble des chaînes qui le diffusaient mercredi soir, un score inférieur à celui du dernier débat de la présidentielle de 2017, selon les chiffres de Médiamétrie transmis jeudi. En 2017, près de 16,5 millions de téléspectateurs avaient suivi le débat qui opposait déjà Marine Le Pen et Emmanuel Macron.
Dans une situation "critique", Jadot et Pécresse appellent aux dons
C'est inédit. Huit candidats n’ont pas atteint la barre des 5% des voix lors de ce premier tour de l’élection présidentielle, seuil qui leur permet d’être remboursés de leurs frais de campagne. Jamais le parti de droite n’était descendu aussi bas lors d’une élection sous la Ve République. Endettée personnellement à hauteur de 5 millions d'euros, et nécessitant 7 millions d'euros pour parvenir à boucler le financement de sa campagne, Valérie Pécresse a lancé un appel national aux dons. "Les Républicains ne peuvent pas faire face à ces dépenses. (...) C’est pourquoi j’ai besoin de votre aide, d’urgence, d’ici le 15 mai, pour boucler le financement de cette campagne présidentielle (…) Il en va de la survie des Républicains, et au-delà de celui de la droite républicaine", a annoncé face à la presse Valérie Pécresse.
De la même manière, avec 4,6% des suffrages, le candidat d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Yannick Jadot se retrouve obliger de faire appel aux dons. La situation financière d’EELV est "critique", avec deux millions d’euros à trouver d’ici à la fin mai. "Si chaque électeur de Yannick Jadot donne 3 euros nous aurons remboursé la campagne et pourrons poursuivre le combat de l’écologie", a écrit sur Twitter le secrétaire national d’EELV Julien Bayou.
Présidentielle 2022 : Macron et Le Pen à nouveau au second tour
Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont une nouvelle fois qualifiés pour le second tour de la présidentielle. Les candidats ont d'ores et déjà commencé à engranger les ralliements à l'issue de la soirée électorale. Yannick Jadot (crédité de moins de 5%), Valérie Pécresse (créditée, elle également de moins de 5%), Fabien Roussel (crédité de moins de 3%) et Anne Hidalgo (créditée de moins de 2%) ont tous annoncés qu'ils voteraient pour le président sortant et, pour certains, appelés leurs électeurs à en faire de même. Eric Zemmour, pour sa part, a invité ses soutiens à faire élire Marine Le Pen.
Voici les résultats, tels que présentés par le ministère de l'Intérieur :
- M. Emmanuel MACRON : 27,6% des voix, 9 560 545 votes
- Mme Marine LE PEN : 23,4% des voix, 8 109 857 votes
- M. Jean-Luc MÉLENCHON : 22% des voix, 7 605 225 votes
- M. Éric ZEMMOUR : 7,1% des voix, 2 442 624 votes
- Mme Valérie PÉCRESSE : 4,8% des voix, 1 658 386 votes
- M. Yannick JADOT : 4,6% des voix, 1 587 534 votes
- M. Jean LASSALLE : 3,2% des voix, 1 095 700 votes
- M. Fabien ROUSSEL : 2,3% des voix, 799 334 votes
- M. Nicolas DUPONT-AIGNAN : 2,1% des voix, 718 242 votes
- Mme Anne HIDALGO : 1,7% des voix, 604 217 votes
- M. Philippe POUTOU : 0,8% des voix, 265 834 votes
- Mme Nathalie ARTHAUD : 0,6% des voix, 195 884 votes
Le premier janvier marque le début de la campagne électorale et de nombreux candidats sont d’ores et déjà entrés dans la course, dans l’espoir de briguer les plus hautes fonctions de l’État et de s’installer à l’Élysée dans le courant de l’été 2022. La période de recueil des parrainages s'achève au plus tard le sixième vendredi avant le premier tour, soit le 4 mars, à 18 heures, date limite pour les candidats pour les déposer. Depuis une loi de 2016, l'ensemble de la liste des élus parrainant un candidat est publié en continu sur le site du Conseil constitutionnel. Selon les chiffres révélés par l'Insee ce jeudi 24 mars, ce sont près de 48,7 millions d'électeurs qui se sont inscrits en mars pour l'élection présidentielle. Le nombre d'inscrits progresse entre mai 2021 et mars 2022 puisque ce sont près de 4 millions de Français qui "ont fait une démarche volontaire d'inscription sur une liste électorale, le plus souvent à la suite d'un déménagement." L'institu précise qu'"après un déménagement, tous les électeurs ne se réinscrivent pas sur la liste de leur nouvelle commune alors qu'ils peuvent être radiés de l'ancienne liste par la mairie qui constate leur 'perte d'attache communale". Pour rappel, lors de l'élection présidentielle de 2017, 47,5 millions d'électeurs étaient inscrits.
Présidentielle 2022 : masque, autotests... Quel sera le protocole sanitaire pour aller voter ?
Le ministère de l'Intérieur a révélé le protocole sanitaire en vigueur dans les bureaux de vote pour la présidentielle. Concernant le port du masque, le gouvernement a révélé dans un communiqué de presse dévoilé ce mercredi 30 mars qu’il ne sera pas obligatoire dans les bureaux de vote, mais rappelé que le port du masque reste fortement recommandé pour :
- les personnes âgées, immunodéprimées, malades chroniques et fragiles, ainsi que pour leurs aidants
- les personnes symptomatiques
- les personnes cas contacts à risque
- les personnes ayant été dépistées positives au covid-19, jusqu’à 7 jours après leur sortie d’isolement.
Le ministère précise qu’il pourra en revanche être demandé aux électeurs qui ont souhaité porter un masque de “le retirer brièvement pour procéder à la vérification de leur identité”. Le gouvernement précise en outre que des masques chirurgicaux seront “mis à la disposition des électeurs et des personnes participant à l'organisation ou au déroulement du scrutin” qui souhaiteraient en porter.
Pas de pass vaccinal ni aucun document sur notre situation de santé exigé pour aller voter. L'accès aux bureaux de vote sera libre et soumis à aucune obligation de preuve de situation sanitaire. "Il ne peut être exigé des électeurs et des personnes participant à l'organisation ou au déroulement du scrutin aucun des documents suivants : preuve de vaccination, certificat de rétablissement ou de réalisation d’un test virologique", écrit en effet le ministère de l'Intérieur. Des autotests seront en revanche mis à disposition "pour les membres du bureau de vote et les fonctionnaires mobilisés".
Taubira appelle à voter Mélenchon dès le premier tour
"Il aura mon vote". Dans un communiqué révélé ce vendredi 8 avril, Christiane Taubira a appelé à voter Jean-Luc Mélenchon dès le premier tour de la présidentielle pour "barrer la route" à l'extrême droite, dont "l’accession au pouvoir" est à ses yeux "un risque auquel nous ne pouvons nous résoudre". Celle qui est sortie gagnante de la Primaire populaire tacle également le manque d'union et de rassemblement à gauche. "Ce scénario électoral était prévisible ces derniers mois. Toute la gauche le savait. Un nécessaire rassemblement exigeait des efforts pour que la gauche et l’écologie ne soient pas éliminées au premier tour. Une prise de position saluée par Jean-Luc Mélenchon. "Merci à Christiane Taubira pour son appel à construire un deuxième tour digne de notre Histoire", a répondu dans un tweet le leader des Insoumis.
Présidentielle 2022 : allez-vous bientôt travailler jusqu'à 65 ans ?
Emmanuel Macron veut un repousser l'âge de départ à la retraite à 65 ans pour les salariés du privé, contre 62 ans aujourd’hui. "Dans le programme d'Emmanuel Macron il y aura la proposition d'allonger l'âge de départ à la retraite et de le passer progressivement à 65 ans", a déclaré le porte-parole du gouvernement sur RTL, confirmant une information révélée par Les Échos. Gabriel Attal assure que la réforme de retraite sera une réforme "de justice" avec une retraite minimum à 1 100 euros "pour ceux qui ont une carrière complète", et la suppression de régimes spéciaux, "par exemple de la RATP ou d'EDF, comme on l'a fait pour la SNCF pour les nouveaux entrants". "Il y aura une discussion avec les syndicats", a-t-il aussi souligné. Après une audition avec Richard Ferrand sur le dialogue social, le pouvoir d’achat, la transition écologique, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a assuré qu’il trouvait ce projet "injuste" et "brutal". Même son de cloche du côté de la CGT. La proposition d'Emmanuel Macron "me semble déplacée et en contradiction avec son affirmation de vouloir écouter les citoyens", a assuré Philippe Martinez auprès du Monde.
Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron enfin candidat
Le président de la République a finalement fait formellement acte de candidature. Ce jeudi 3 mars 2022, il a adressé une lettre aux Françaises et aux Français par voie de presse, dans laquelle il détaille son intention de briguer un second mandat. Pour conquérir de nouveau la confiance des électeurs, qu'il sollicite d'ailleurs ouvertement, le chef de l'Etat a profité de cette tribune pour détailler les grands axes de son futur projet. Vous pouvez les retrouver dans notre diaporama, en suivant ce lien.
Initialement, rappelle La Provence, Emmanuel macron prévoyait un premier meeting de campagne à marseille le 5 mars 2022. Guerre en Ukraine oblige, il a du revoir son agenda et ne prévoit de faire campagne que pendant 38 jours. Cette première rencontre avec ses électeurs devrait donc avoir lieu le samedi 12 mars, toujours au coeur de la cité Phocéenne.
Présidentielle 2022 : Christiane Taubira jette l'éponge
Christiane Taubira renonce à sa candidature, faute de parrainages. C'est le clap de fin pour l'ancienne ministre de la Justice qui a annoncé ce mercredi 2 mars au matin "mettre un terme à l'inutile suspense" de sa candidature à l'élection présidentielle. Alors qu'elle n'a obtenu que 181 parrainages comptabilisés par le Conseil constitutionnel, la candidate choisie par la primaire populaire a annoncé ce mardi 1er mars au soir qu'elle "ne parviendrait pas à réunir les 500 parrainages" d'ici ce vendredi. "Je suis la seule à m'être soumise à ce processus démocratique. Nous avons fait ce qui pouvait être fait", a-t-elle expliqué. "Il est évident que nous ne réussirons pas à réunir les 500 parrainages exigés pour concourir à l’élection présidentielle", a-t-elle confessé. Selon elle, sa candidature pourtant "ancrée dans une initiative citoyenne et consolidée par un processus démocratique" est empêchée par un dispositif "de parrainages d’élus qui vit ses dernières heures".
Elle a annoncé qu'elle donnerait son intention de "vote au premier tour" dans les prochaines semaines.
La candidature d'Emmanuel Macron encore repoussée ?
Le président sortant fait durer le supsens. Il ne devrait pas annoncer sans candidature avant les quarante derniers jours précédent le premier tour du scrutin, informe 20 minutes sur son site. Pourtant, à l'inverse de beaucoup de candidats - dont deux ses principaux rivaux en la personne de Marine Le Pen et celle d'Eric Zemmour -, il peut déjà se vanter d'avoir recueilli tous les parainnages nécessaires pour se présenter.
En cause, poursuivent nos confrères ? Les sévères tensions observées à l'Est, entre la Russie et l'Ukraine. Le sujet est essentiel et occupe toute l'attention du chef de l'Etat... Qui devra de toute façon bientôt se presser : s'il entend véritablement se présenter, il lui faudra faire formellement acte de candidature avant le 4 mars 2022... C'est en effet la date limite pour déposer les signatures d'élus devant le Conseil constitutionnel.
En attendant, la crise ukrainienne fait exploser la côte de popularité du président de la République. Selon un sondage Ifop pour LCI, Paris Match et Sud Radio, Emmanuel Macron, en première ligne sur la crise ukrainienne, est désormais crédité de 28% des intentions de vote au premier tour de l'élection. Alors qu'il vient d'annuler le meeting à Marseille initialement prévu le 5 mars, le chef de l'État profite de sa posture de leader international en temps de guerre au coeur de l'Europe. Marine Le Pen fait figure de dauphine avec 16% des intentions de vote (-0,5). Son concurrent d'extrême droite Éric Zemmour chute quant à lui au premier tour avec 14% (-1,5). La candidate Les Républicains Valérie Pécresse continue de s'éloigner du podium avec 13% des intentions de vote.
Ségolène Royal soutient Jean-Luc Mélenchon
C'est un soutien qu'on n'attendait pas. Ségolène Royal, ancienne candidate socialiste à la présidentielle en 2017, s'est publiquement ralliée au patron des Insoumis. Mercredi 16 février à l'antenne de BFMTV, Ségolène Royal a estimé qu'"il est évident que le vote utile à gauche, c'est le vote Mélenchon". Selon l'ancienne ministre, le candidat de la France insoumise "fait la meilleure campagne" et serait pour elle le candidat "le plus solide" à gauche. Une prise de position qu'a publiquement regretté Anne Hidalgo. Celle qui continue sa campagne malgré un score catastrophique dans les sondages a regretté de ne pas avoir le soutien de Ségolène Royal. "C'est forcément choquant quand quelqu'un de votre famille politique, dans un moment comme celui-ci, n'est pas en soutien. Je le dis : on a besoin de Ségolène Royal, parce qu'elle a une expérience, elle a été souvent ministre dans des portefeuilles importants, donc c'est dommage", a conclu la maire de Paris.
Vers une alliance Jadot-Taubira à gauche ?
On la jugeait impossible, une union à gauche serait-elle finalement possible ? En tout cas, la candidate élue en tête de la primaire populaire et le candidat écologiste y réfléchissent. D’après les informations du Monde et de Politico, les équipes de campagne de Yannick Jadot et Christiane Taubira se seraient discrètement rencontrées ce dimanche 6 février au soir à Romainville (Seine-Saint-Denis) en vue d'une éventuelle fusion derrière le candidat éconologiste. La négociation n'a pas donné quoi que ce soit sur un possible désistement de Yannick Jadot, mais à l'inverse, en cas de victoire de l’écologiste à l’élection présidentielle, Christiane Taubira obtiendrait la présidence d’une assemblée constituante ou encore la présidence de l’Assemblée nationale. Yannick Jadot reste très ouvert sur les pistes de réflexion et l’éventail des propositions. Rien n'a été acté et aucun accr n'existe pour l'instant, mais selon Le Monde, "les deux camps sont convenus de se revoir". L'ancienne ministre de la Justice avait pourtant assuré qu'elle ne voulait pas être "une candidate de plus". Elle espérait pouvoir surfer sur sa victoire à la Primaire populaire pour se démarquer à gauche, mais elle reste en difficulté dans les sondages. La personne à l'initiative de cette rencontre secrète serait François Dechy, maire de Romainville (Seine-Saint-Denis). Il n'a pas confirmé la rencontre mais a assuré : "On est nombreux à vouloir le rassemblement. Pour les électeurs de gauche, il apparaît quand même délirant de ne pas être fichu de trouver une solution pour le rassemblement. Donc, nous échafaudons mille plans pour y parvenir. Depuis quinze jours, les réunions se succèdent et les téléphones chauffent, car nous entrons dans le 'money time'".
Christiane Taubira élue à la primaire populaire
La primaire populaire a élu son candidat. Sur les sept personnes présentées, dont seul quatre avaient donné leur accord, c'est Christiane Taubira qui est ressortie gagnante de ce scrutin populaire. Yannick Jadot est Jean-Luc Mélenchon sont arrivés en deuxième et troisième position derrière l'ancienne ministre de la Justice. Un résultat qui n'a fait qu'ajouter un candidat de plus à gauche puisque les deux concernés n'ont pas souhaiter prendre en compte ces résultats. "Christiane Taubira a enfilé la chaussure qui avait été préparé pour elle. Je ne suis pas concerné. J'ai été inscrit d'office dans une élection à laquelle je ne voulais pas participer. Par conséquent je n'ai pas de commentaire à faire", a de son côté assuré le leader de la France insoumise sur le plateau de C dans l'Air sur France 5.
Le candidat écologiste a pour sa part assuré que cela n'était "qu'une candidate de plus". "C'était une primaire pour Christiane Taubira, elle en sort vainqueur. C'est une candidature de plus, c'était exactement l'inverse de ce que souhaitait la primaire populaire", a assuré Yannick Jadot sur le plateau du JT de TF1 ce dimanche 30 janvier.
"Je prendrai l’initiative d’appeler les autres candidats de gauche. Cette union, nous la construisons ensemble, nous la voulons et nous nous faisons une promesse, d’offrir aux Françaises et aux Francais des raisons de croire à nouveau, d’espérer à nouveau", a de son côté scandé Christiane Taubira. Un appel laissé pour l'instant sans réponse et qui désespère plus qu'autre chose à gauche.
Macron ne souhaite pas participer au débat du premier tour
Le président de la République souhaite donc une nouvelle fois faire selon ses propres règles. Alors que tous les médias sont en corus de préparation des débats du premier tour de l'élection présidentielle, l'entourage d'Emmanuel Macron, toujours pas officiellement candidat, a fait savoir qu'il en souhaitait pas y participer. Mais est-il possible de refuser de participer à un débat quand on est candidat à la présidence de la République ? "C'est toujours possible, il n'y a pas d'obligation constitutionnelle ou légale de participer à ces débats", répond Gaspard Gantzer à franceinfo. "Il existe pléthore de manières de débattre. D’ailleurs, les médias nous font beaucoup de propositions originales, dont certaines seront regardées avec intérêt", affirme un proche du président. Du côté de l'opposition, ces libertés prises par Emmanuel Macron commencent à agacer. "Singeant de Gaulle en 1965, Macron entend ne débattre qu’au deuxième tour. Sauf que le Général, lui, avait refusé d’utiliser son temps de parole au profit de ses opposants, tandis que Macron abuse de son statut. De Gaulle survolait, Macron se camoufle", a par exemple asséné sur Twitter le député LR du Vaucluse Julien Aubert. Valérie Pécresse "est prête à débattre avec l’ensemble des candidats et aucun ne devra faire défaut", précise l'entourage de la candidate de droite, refusant tout type de rupture d’égalité.
Macron pourrait annoncer sa candidature fin janvier ou mi-février
La déclaration de candidature d'Emmanuel Macron dépendra de l'évolution de la pandémie. Pas question pour le chef de l'État de se déclarer candidat alors que la situation sanitaire est critique en France. Selon les déclarations d'un proche d'Emmanuel Macron au JDD, deux différents scénarios sont prévus du côté de l'équipe du président de la République. Dand le premier cas, optimiste, "si la situation ne se dégrade pas et qu'on a une décrue des entrées à l'hôpital dans quinze jours, on peut partir vite et prendre le gain tout de suite", c'est-à-dire dès la fin janvier. La seconde option envisagée est de "prendre le temps de réinstaller le fait que la France à moins fermé qu’ailleurs […] et que la croissance et le taux de chômage sont meilleurs qu’ailleurs". Cela repousserait alors l'annonce de candidature vers la mi-février. Pour le directeur général de l’Ifop, Frédéric Dabi, il s’agit bien d’un "tournant" pour le chef de l'État. "Depuis plusieurs mois, on sentait que la crise protégeait le président. Là, les choses se détériorent", assure-t-il.
Présidentielle 2022 : Montebourg sur le point de renoncer
Arnaud Montebourg serait sur le point de jeter l'éponge. Crédité de seulement 1% d'intentions de vote à la mi-janvier, l'ancien ministre de l'Économie de François Hollande est au plus bas dans les sondages. La séquence gênante où le candidat se filmait en train de laisser des messages aux répondeurs de Jean-Luc Mélenchon ou de Yannick Jadot pour les convaincre de construire un projet commun à gauche a fini de mettre fin à ses espoirs de "remontada" dans les sondages. Selon Le Figaro, il devrait bientôt acter publiquement la fin de sa campagne. Il aurait reconnu "l'échec" de sa campagne dans une réunion avec son équipe de campagne ce mardi 11 janvier. L'ex-ministre réfléchirait à se ranger derrière Christiane Taubira, d'autres évoquent un possible ralliement du côté de Fabien Roussel.
Récapitulatif de tout ce qu’il faut savoir sur la dernière élection du quinquennat.
Quand aura lieu l'élection présidentielle en 2022 ?
Le calendrier électoral 2022, qui détermine la date des élections présidentielle et législatives de l’année 2022, a été publié le 13 juillet 2021 par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, à l’issue du Conseil des ministres qui s'est tenu ce jour-là. Il fait suite à la consultation des représentants des partis politiques par l’exécutif la veille, rappellent les équipes de l’administration française sur le site du service public.
L’élection du président ou de la présidente de la République se déroulera donc en avril 2022, par un vote en deux tours, comme c’est toujours le cas dans l’Hexagone.
- Le premier tour aura lieu le dimanche 10 avril 2022, en métropole
- Le second tour aura lieu le dimanche 24 avril 2022, en métropole
Dans plusieurs départements d’Outre-Mer, les dates de l’élection seront décalées de sorte à prendre en compte le décalage horaire. Ainsi, en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, en Polynésie Française, à Saint-Pierre-et-Miquelon, à Saint-Martin et à Saint Barthélémy, l’élection aura lieu les jours suivants :
- Le premier tour se déroulera le samedi 9 avril 2022
- Le second tour se déroulera le samedi 23 avril 2022
Comme il est de coutume, plusieurs débats devraient être organisés pour permettre aux candidates et aux candidats de faire connaître leurs programmes respectifs d’ici la tenue de l’élection. Un autre débat devrait avoir lieu entre les deux tours de l’élection, opposant les deux prétendants à l’Elysée ayant su capter le plus de voix. Leurs dates exactes n’ont pas encore été communiquées.
Les autres dates importantes de l’élection présidentielle
D’autres dates importantes au regard de la tenue de l’élection doivent également être mentionnées. Découvrez ici le récapitulatif chronologique des échéances marquantes du scrutin :
- Depuis le 1er juillet 2021 : tout candidat déclaré doit se rendre en préfecture pour identifier le mandataire financier qui est chargé de collecter les fonds destinés au financement de sa campagne, informeLe Monde. Il peut s’agir d’une personne physique ou d’une association de financement électoral. C’est son travail qui permettra de décompter les dépenses engagées par le ou la candidate.
- Le 4 mars 2022 : A compter du 4 mars 2022, tout candidat à l’élection présidentielle doit pouvoir justifier du parrainage de 500 élus pour prendre part à l’élection. Passée cette date, il n’est donc plus possible de briguer les plus hautes fonctions de l’Etat. En outre, c’est aussi la date limite d’inscription sur les listes électorales pour les électeurs.
- Le 11 mars 2022 : Le Conseil constitutionnel publiera la liste officielle des candidates et des candidats à l’élection présidentielle le 11 mars 2022.
- Le 28 mars 2022 : La campagne présidentielle débutera officiellement deux semaines avant le premier tour du scrutin, soit le 28 mars 2022. Elle se prolongera jusqu’à la veille du second tour et sera interrompue entre la veille du premier tour et la publication des résultats de ce dernier. C’est sur cette période que s’applique la règle d’égalité du temps de parole entre les candidats, qui diffère de la règle d’équité en vigueur auparavant.
Comment se déroule l'élection présidentielle ?
L’élection présidentielle, sous la Vème République et depuis le référendum du 24 septembre 2000, permet de désigner le prochain chef de l’Etat lequel préside ensuite le pays pendant cinq ans. Son mandat est renouvelable, rappelle le ministère de l’Intérieur sur son site.
La femme ou l’homme qui dirige la nation est désigné sur la base d’un scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Le suffrage, depuis 1962, est universel. Est donc élu au second tour le candidat "ayant obtenu la majorité des suffrages exprimés". Ce dernier a toujours lieu le dimanche suivant le premier tour. Il faut d’ailleurs préciser que seuls deux candidats sont en mesure de se présenter au second tour : il s’agit des deux personnalités ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages.
Pour autant, il est aussi possible d’être élu dès le premier tour. Il faut alors être en mesure de "réunir la majorité absolue des suffrages exprimés ainsi que le dispose la Constitution (article 7)", peut-on encore lire sur la plateforme de la place Beauvau.
Une fois le président nouvellement élu, l’administration en place travaillera à la passation de pouvoir, qui marque la prise de fonction du nouveau chef de l’Etat, rappelle Le Monde. Sa date est susceptible de varier légèrement, mais elle aura nécessairement lieu avant le 13 mai 2022, précise le quotidien du soir .
Quels seront les pouvoirs du président ou de la présidente qui sera élu(e) en 2022 ?
Le président de la République, rappelle le site officiel de la République française Vie Publique, est à bien des égards la clef de voûte du modèle institutionnel hexagonal. Il en est en tout cas le garant. C’est l’article 5 de la Constitution qui lui confère ce rôle essentiel. Dès lors, sa fonction est donc de veiller au respect de la Constitution et de permettre "le fonctionnement normal des pouvoirs publics" ainsi que "la continuité de l’Etat". En outre, il doit aussi protéger l’indépendance de la nation, l’intégrité de son territoire vis-à-vis de l’extérieur et garantir le respect des traités qui engagent le pays. Enfin, du fait même de son élection, son rôle consiste aussi à "impulser une politique" - ou, à tout le moins, les grandes orientations de celle-ci - si les électeurs lui confèrent la majorité parlementaire nécessaire à l’occasion des élections législatives.
Le président dispose aussi d’un certain nombre de pouvoirs qui lui sont propres. Ainsi, il peut :
- Nommer son Premier ministre
- Dissoudre l’Assemblée nationale
- Recourir au référendum
- Saisir le Conseil constitutionnel, dont il nomme trois des neufs membres parmi lesquels il pourra désigner le ou la présidente
Il est également, dans certaines situations très spécifiques, le détenteurs de pouvoirs exceptionnels tels que définis par l’article 16 de la Constitution. En tant que chef des armées, il est également l’unique détenteur du "feu nucléaire", poursuit la plateforme officielle. Ce statut lui confère mécaniquement un rôle essentiel, tant en termes de défense que de diplomatie : c’est lui qui accrédite les ambassadeurs français à l’étranger et auprès de lui que les ambassadeurs étrangers résidant sur notre territoire sont accrédités.
Enfin, et même s’il appartient au pouvoir exécutif, le président de la République dispose de certains leviers pour contraindre le pouvoir législatif, note Vie Publique. Il peut en effet signer les ordonnances, prises en Conseil des ministres, qui permettent de faire appliquer une loi sans avoir à passer par le Parlement.
Qui peut se présenter ?
La possibilité de se porter candidat à l’élection présidentielle n’est pas accordée à l’intégralité des citoyennes et des citoyens. Deux lois organiques, la première votée le 6 novembre 1962 et la seconde le 18 juin 1976, viennent encadrer cette procédure, rappelle le ministère de l’Intérieur. Il s’agit, en l’occurrence, d’éviter les candidatures fantaisistes.
Une candidature n’est donc rendue possible "que si elle est parrainée par au moins 500 citoyens titulaires de mandat électifs définis par la loi organique". "La candidature ne peut être retenue que si, parmi les 500 parrains, figurent des élus d’au moins 30 départements ou territoires d’outre-mer et sans que plus de 10% d’entre eux puissent être du même département ou TOM", précisent encore les équipes de la place Beauvau.
Chaque candidat doit également remplir une déclaration de patrimoine avant le premier tour de l’élection. Cette dernière est alors vérifiée par le Conseil constitutionnel, qui vérifie ensuite les conditions de recevabilités de chacune des candidatures déposées. Après quoi, il peut établir la liste officielle des prétendantes et des prétendants à l’Elysée.
Qui sont les candidats à l'élection présidentielle de 2022 ?
Un très grand nombre de personnalités politiques ont annoncé leur volonté de briguer l’Elysée en 2022. La liste officielle des candidats a été communiquée par le Conseil constitutionnel et est accessible depuis le site du Journal officiel. Douze noms ont été retenus. Les voici :
- Mme Nathalie ARTHAUD,
- M. Fabien ROUSSEL,
- M. Emmanuel MACRON,
- M. Jean LASSALLE,
- Mme Marine LE PEN,
- M. Éric ZEMMOUR,
- M. Jean-Luc MÉLENCHON,
- Mme Anne HIDALGO,
- M. Yannick JADOT,
- Mme Valérie PÉCRESSE,
- M. Philippe POUTOU,
- M. Nicolas DUPONT-AIGNAN
Auparavant, rappelleLe Monde, la liste pré parainnage en comptait bien davantage.
Les candidats qui n'ont pas su obtenir leurs parainages pour l'élection présidentielle de 2022
A l’extrême gauche
- Anasse Kazib, candidat pour Révolution permanente, 34 ans
A gauche & chez les écologistes
- Arnaud Montebourg, ancien candidat libre (ex-Parti socialiste), 59 ans, a fini par abandonner la course
- Christiane Taubira, candidate libre (ex-Parti socialiste) à la primaire populaire, 69 ans
- Antoine Waechter, candidat pour le Mouvement écologiste indépendant (MEI)
- Jean-Marc Governatori, candidat pour le mouvement Ecologie centre après sa défaite à la primaire des écologistes, 63 ans
A droite & à l’extrême droite
- Antoine Martinez, candidat pour Volontaires pour la France, 73 ans
- Florian Philippot, candidat pour Les Patriotes, 39 ans
Divers
- François Asselineau, candidat pour l’Union populaire républicaine, 64 ans
- Marie Cau, candidate indépendante, 56 ans
- Clara Egger, candidate pour Espoir RIC 2022, 33 ans
- Alexandre Langlois, candidat pour Refondation 2022, 39 ans
- Hélène Thouy, candidate pour le Parti animaliste, 37 ans
- Georges Kuzmanovic, candidat pour République souveraine, 48 ans
- Fabrice Grimal, candidat pour La Concorde citoyenne, 39 ans
Quels sont les programmes des candidats à l'élection présidentielle ?
Quel est le programme de Nathalie Arthaud ?
Nathalie Arthaud se revendique du communisme et s’identifie comme trotskyste. Selon elle, le communisme est "une idée simple", qui commande à toute sa grille de lecture politique et consiste à "mettre en commun toutes les richesses et les moyens de produire, maîtriser le fonctionnement de l’économie de façon collective et consciente", écrit-elle sur son site. Son programme repose donc sur l’abolition du capitalisme, "un régime économique dans lequel les capitaux (usines, banques, exploitations agricoles ou pétrolières, grands moyens de transport et de communication…) appartiennent à des personnes privées constituant la bourgeoisie". Elle distingue cependant deux types de bourgeoisie : la petite et la grande. La première, estime-t-elle, n’a pas d’influence réelle dans ce système politique et économique.
En 2017, elle prônait différentes mesures parmi lesquelles les propositions suivantes, rappelleRolling Stone :
- La création de 500 000 nouveaux logements chaque année, accompagnée de l’interdiction des expulsions locatives, de l’encadrement des loyers et de la réquisition des logements vacants
- L’indexation des salaires et des pensions sur le coût de la vie, en plus de faire passer le Smic à 1 800 euros net mensuel
- Le retour de la retraite à 60 ans, avec 37,5 annuités nécessaires pour prétendre au taux plein
- L’interdiction des licenciements, particulièrement dans les entreprises réalisant des bénéfices
- L’embauche d’un million et demi de travailleurs et de travailleuses dans la fonction publique
Quel est le programme de Fabien Roussel ?
Fabien Roussel représentera le Parti communiste français à l’élection présidentielle de 2022. C’est la première fois que le PCF se choisit un candidat en quinze ans. Son programme, accessible depuis son site, est divisé en cinq catégories. En voici la liste :
- Les solutions pour l'emploi et les salaires, lesquelles rassemblent notamment la réindustrialisation du pays passant par la nationalisation de grandes entreprises stratégiques (santé, énergie, transports, alimentation), la réforme du travail (réduction du temps de travail, hausse des salaires, etc) ou de la retraite (retour de la retraite à 60 ans) ;
- Un pacte pour la jeunesse, comprenant 13 propositions parmi lesquelles la création d’un revenu étudiant de 850 euros minimum, la suppression de Parcoursup, la garantie d’un CDI pour tout jeune sortant de l’école, le droit au logement, à la protection sociale minimale ;
- Les solutions pour une ruralité, une agriculture et une alimentation heureuse, qui alignent elles aussi 13 propositions allant de la création d’un fond alimentaire national de 10 milliards d’euros à l’année à l’aide à l’installation des jeunes agriculteurs en passant par la taxation des multinationales de l’agroalimentaire ;
- L’urgence climatique, qui réunit 22 propositions comprenant notamment la création d’un fonds écologique et social à hauteur de 140 milliards d’euros, la neutralité carbone d’ici à 2050, l’encadrement strict des publicités poussant à la consommation, la gratuité des transports en commun ou la rédaction d’un traité international concernant la protection et la conservation des fonds marins ;
- Le volet sanitaire, qui affiche 13 propositions allant de l’ouverture de 100 000 postes à l’hôpital public à la déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé (AAH) en passant par le contrôle sanitaire accru des dispositifs médicaux et la création d’un observatoire citoyen à cet effet.
Quel est le programme d’Emmanuel Macron ?
Emmanuel Macron, président sortant, s'est porté candidat à sa propre succession en 2022. Le programme du chef de l'Etat, dévoilé très tardivement dans la campagne, est disponible sur son site. Il se structure autour de 7 dossiers thématiques, que voici :
- "Une grande stratégie maritime" pour la France
- La révolution du modèle agricole français, qui repose sur la protection des nos terres agricoles et de nos forêts des achats étrangers, la meilleure formation et installation des agriculteurs, la répartition de la valeur entre producteurs et distributeurs, ainsi qu'une série de mesures de simplifications.
- L'amélioration du niveau de vie des familles
- Le soutien des territoires ultra-marins
- La prise en compte et la protection des aidants, dont le travail doit être simplifié (intelocuteur unique) et mieux valorisé, mais aussi une meilleure prise en charge financière des situations nécessitant le recours à l'aide.
- La protection des Françaises et des Français en situation de handicap
- La protection des Françaises et des Français de l'étranger
Quel est le programme de Jean Lassalle ?
Jean Lassalle, candidat pour Résistons!, propose un certain nombre de mesures pour la France, qu'il a scindé autour de deux grandes thématiques : les institutions du pays ainsi que ses territoires. Il souhaite donc notamment :
- Instaurer le référendum d'initiative citoyenne (RIC)
- Reconnaître le vote blanc
- Recréer un service national universel, qui pourrait être militaire ou civil
- Abolir la Cour de justice de la République
- Revoir la durée des mandats (présidentiels, législatifs) et aligner les régimes sociaux des parlementaires sur ceux des citoyens
- Mettre en place un grand plan économique pour la réindustrialisation du pays
- Réaliser un audit citoyen de la dette
- Revoir à la hausse le montant du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC)
- Conserver le système de retraite en l'état
Quel est le programme de Marine Le Pen ?
Marine Le Pen, candidate pour le Rassemblement national (RN), se présente pour la troisième fois à l'élection présidentielle. Elle a scindé son programme, accessible depuis son site de campagne, en trois grandes orientations que voici :
- Le devoir de protection, qui commprend notamment la défense du territoire national, la protection du peuple français contre la submersion migratoire, le rétablissement de la sécurité et de la justice au service du bien commun, la relève du système de santé et la lutte contre les délits (vols, fraudes, etc) ;
- Le besoin de projection, qui détaille la nécessité de replacer la France "dans le concert des nations", d'assurer une croissance forte à l'économie, de braquer les projecteurs sur les jeunes de la nation, de renforcer l'indépendance énergétique du pays et de faire de l'agriculture l'instrument de "l'excellence française" ;
- L'exigence de transmission, qui s'appuie sur la protection de la famille, la restauration de l'école française, le rayonnement de la culture de la nation et comprend les enjeux civilisationnels observés en 2022?
Quel est le programme d'Eric Zemmour ?
Eric Zemmour, polémiste et journaliste de formation, fait partie des candidats qui ne s'étaient jamais présentés à une élection présidentielle. Son programme, accessible depuis son site, se construit autour de trois grandes thématiques que voici :
- La reconquête de l'identité et de la souveraineté française, derrière laquelle le candidat range notamment la nécessité de rendre la parole au peuple, mettre un terme à l'immigration, renouer avec l'assimilation, assurer la sécurité et la tranquilité des citoyens, défendre les intérêts du pays face à l'Uniion européenne ou renforcer l'excellence de la défense nationale ;
- La reconquête de l'excellence et de la prospérité française, qui comprend entre autre la redécouverte de l'excellence de l'école française et de son enseignement supérieur, la réindustrialisation du paus, la baisse des impôts, la protectoion des travailleurs, la pérénisation et l'accélération de la politique énergétique nucléaire, la construction de la souveraineté numérique et la réforme de l'Etat ;
- La reconquête de l'art de vivre et de la fraternité à la française, derrière laquelle se cache notamment la mise en place d'une politique du logement au service des Français, le soutien au familles, l'aide aux personnes en situations de handicap, le renforcement du système de santé hexagonal, la protection des Françaises, la refonte de l'exception culturelle française, la redécouverte de la liberté d'expression
Quel est le programme de Jean-Luc Mélenchon ?
Jean-Luc Mélenchon, qui se présente aussi pour la troisième fois à l’élection présidentielle, a intitulé son programme L’Avenir en Commun. Il a été réfléchi et pensé à plusieurs mains, puisque plus de 15 000 contributions y ont été intégrées depuis 2017, afin de l’actualiser et de le rendre aussi représentatif que possible. Il est commercialisé en librairie pour 3 euros. Vous pourrez cependant en trouver une synthèse en suivant ce lien. Comme tous les autres, il comprend un certain nombre de chapitres, parmi lesquels :
- La convocation d’une Assemblée constituante, pour permettre l’avènement d’une VIème République. Il s’agit en effet de "redéfinir les règles institutionnelles" afin de démocratiser les institutions du pays à l’aide de ses citoyens. C’est l’entrée "structurante" du programme, qui permettra la réforme du mode de financement des partis politiques, la lutte contre la corruption, l'ouverture de droits nouveaux…
- La planification écologique, en réponse à la crise climatique, qui repose avant toute chose sur le respect de la règle verte (comprendre : ne pas prélever à la nature plus qu’elle ne peut reconstituer). C’est elle qui permettra l’accès, juge le candidat à une alimentation saine, locale, rémunératrice pour les agricultrices et les agriculteurs, mais aussi accessible. Elle passe notamment par la réorientation de la PAC ou un protectionnisme solidaire.
- Le partage des richesses et du travail, pour répondre à "l’urgence sociale" et en finir avec le chômage ; ce qui passe par des mesures d’encadrement des salaires, de hausse du Smic, de réduction du temps et d’amélioration des conditions de travail…
- La sortie des traités européens, dans un objectif de démocratie et de respect de la souveraineté du peuple français
Quel est le programme d'Anne Hidalgo ?
Anne Hidalgo, candidate investie par le Parti Socialiste pour l’élection présidentielle de 2022, présente 70 propositions pour "mieux vivre ensemble", explique-t-elle sur son site de campagne, précisant porter "un projet de reconquête sociale, écologique, démocratique". Parmi les mesures qu’elle envisage mener, une fois arrivée à l’Elysée figurent les suivantes, rappelleRTL :
- "Une rémunération digne pour chacune et chacun" ;
- La mise en place d’une assurance chômage universelle ;
- La reconnaissance de la santé mentale comme la grande cause du quinquennat ;
- La généralisation de l’encadrement des loyers dans les zones tendues ;
- L'accession au diplôme du supérieur pour 60% au moins d’une classe d’âge ;
- La création d’un ISF climatique.
Quel est le programme de Yannick Jadot ?
Yannick Jadot, candidat investi par Europe-Ecologie les verts à l’issue d’une primaire interne, entend représenter la mouvance écologiste en 2022. Sur son site, il explique vouloir briguer l’Elysée car la bataille des idées aurait d’ores et déjà été gagnée par sa famille politique. "Plus personne ou presque, en France, ne nie la pertinence de nos combats", écrit-il… non sans rappeler l’urgence de la situation et la capacité des siens à remporter l’élection. Son programme, indique L’Internaute, repose sur un panel de mesures parmi lesquelles les pistes suivantes :
- La sortie du nucléaire, échelonnée sur quinze ou vingt ans ;
- La cessation des versements d’argent public à toute entreprise engagée dans les énergies fossiles ;
- La mise en place d’un grand plan d’investissement de 50 milliards d’euros par an pour permettre la transition écologique. Cette mesure repose notamment sur la reconstruction de l’économie française, la rénovation des logements pour limiter les pertes d’énergie, le développement des énergies renouvelables ainsi que la création de nouvelles mobilités collectives et décarbonnés ;
- La suppression de la TVA sur les produits bio, s’ils sont locaux ;
- L’interdiction de l’élevage, dès lors qu’il se pratique en cage ou vise à la production et la revente de fourrure ;
- L’interdiction de la mise en vente de certains véhicules comme les voitures diésel ou thermiques classiques à compter de 2030 ;
- La légalisation du cannabis, "sous contrôle public pour traiter les personnes en addiction" ;
- La fusion du RSA et de la prime d’activité afin de pouvoir créer un nouveau revenu citoyen.
Quel est le programme de Valérie Pécresse ?
Valérie Pécresse, qui porte les couleurs de la droite républicaine pour l'élection présidentielle de 2022, propose un programme (accessible depuis son site de campagne) intitulé "Le courage de faire" et structuré autour de 5 sujets différents. En voici la liste.
- Une politique de l'ordre, qui comprend notamment l'amélioration des moyens des forces de l'ordre, le durcissement des peines pour les agresseurs des dépositiaires de l'autorité public, une justice plus rapide, la création de 20 000 places de prisons supplémentaires et l'impunité zéro pour les délinquants ;
- La libération du pouvoir d'achat, qui repose entre autres sur l'augmentation des salaires de 10% au cours du quinquennat (financée par des baisses de cotisations), la réforme de l'assurance chômage pour la rendre plus incitative au retour à l'emploi, la débureaucratisation du pays, la réforme des retraites avec le report de l'âge légal de départ à 65 ans ;
- Une politique de la transmission des savoirs, s'appuyant sur la refonte de l'école, l'égal accès à l'enseignement supérieur, la meilleure préparation au monde du travail ;
- Une politique solidaire garantissant l'accès à la santé partout et pour tous, la protection des personnes âgées dont l'autonomie sera favorisée, l'équité pour les personnes en situations de handicap - autant de sujet, qui renforcent les trois grandes causes (plan de santé mental mobilisation contre le cancer de l'enfant, défense de la santé des femmes) du quinquennat ;
- La garantie de la souveraineté française, reposant sur le renforcement de l'industrie et de la recherche de demain, l'énergie nucléaire, la construction de la souveraineté alimentaire du pays
Quel est le programme de Philippe Poutou ?
Philippe Poutou, candidat à l’élection présidentielle de 2022 pour le NPA, se présente pour la troisième fois. Il entend une fois de plus profiter du scrutin pour pousser d’autres sujets sur le devant de la scène et se revendique - sans surprise ! - de l’anticapitalisme révolutionnaire et du communisme. Son programme, accessible depuis son site, est structuré en plusieurs chapitres, parmi lesquels on retrouve les points suivants :
- Un volet économique visant à répondre à "l’urgence sociale", qui comprend notamment l’interdiction des licenciements, la réduction du temps de travail, l’interdiction de la précarité réalisée par la conversion d’emplois fragiles (CDD, intérim, etc) en emplois statutaires ou en CDI ainsi que la revalorisation de tous les revenus et des minimas sociaux. Il s’agit, explique le candidat, d’imposer le droit à l’emploi, garanti pour toutes et tous ;
- Un volet écologique, reposant notamment sur l’expropriation des pollueurs, la planification de la production ; laquelle devra d’ailleurs être réduite ce qui va de paire avec le partage du travail ;
- Un volet anti-sexiste, comprenant notamment la liberté d’accès et la gratuité de l’avortement ainsi que de la contraception pour toutes les femmes, l’égalité des salaires entre les femmes et les hommes, l’abrogation de toutes les lois discriminant ou stigmatisant les femmes musulmanes, la refonte de l’éducation afin de la rendre non sexiste et la mise en place de moyens pour pouvoir accueillir les femmes victimes de violences, leur prodiguer les soins nécessaires ;
- Un volet international, reposant sur la fin du militarisme français, la lutte contre le racisme d’Etat, contre l’islamophobie, la solidarité avec toutes les migrantes et tous les migrants.
Quel est le programme de Nicolas Dupont-Aignan ?
Nicolas Dupont-Aignan, candidat à l'élection présidentielle pour la troisième fois, représentera son propre parti en avril 2022 : Debout la France. Il soumet aux votes des Françaises et des Français, un programme (accessible depuis son site de campagne) structuré autour de 5 thématiques importantes. Les voici :
- "Rendre aux Français leur liberté et à la France son indépendance", qui comprend notamment la moralisation et la refonte de la vie publique, la réforme de la défense nationale, le remplacement de l'Union européenne par une "communauté de nations libres" ou un "grand partenariat entre la France et l'Afrique ;
- "Récompenser le travail et inciter à produire en France", qui repose sur la revalorisation du travail français, des efforts de relocalisation ainsi que les souverainetés industrielles et numériques du pays ;
- "Reconstruire nos services publics sur tout le territoire pour garantir la justice sociale", ce qui comprend notamment la reconstruction du système de santé français, la pérennisation de notre système de retraite, la refonte de l'école de la République ainsi que de l'enseignement supérieur, le retour de l'ambition d'une culture populaire de qualité, la refonte de la politique familiale... ;
- "Rétablir l'ordre pour bien vivre ensemble", comprendre : garantir la laïcité, maîtriser l'immigration ;
- "Promouvoir une écologie intelligente pour une vie meilleure", ce qui signifie défendre une "vraie" écologie au service de tous les Français, lutter contre la maltraitance animale, soutenir le monde agricole, mettre un terme au harcèlement des automobilistes et des motards ;
Sondages
Macron en tête devant Le Pen, Jadot remonte
Selon le dernier sondage, réalisé par Ipsos-Sopra Steria révéle le vendredi 18 mars, Emmanuel Macron arriverait en tête du premier tour de l'élection présidentielle avec 29% d'intentions de vote. Marine Le Pen serait la deuxième candidate qualifiée pour le second tour avec 16% des intentions de vote, devant Éric Zemmour (13%) et Jean-Luc Mélenchon (12%). Ce sondage confirme l'érosion de Valérie Pécresse, seulement à 10,5% des intentions de vote. Yannick Jadot, fort de son positionnement et de son engagement pour l'Ukraine, bénéficie d'une éclaircie et d'une remontée dans les sondages, désormais crédité de 7% des intentions de vote. Dans les outsiders de cette présidentielle, on retrouve Fabien Roussel (4%), Anne Hidalgo (2,5%), Nicolas Dupont-Aignan (2%), Jean Lassalle (2%), Philippe Poutou (1,5%) et Nathalie Arthaud (0,5%).
"J'ai envie de les emmerder" : Macron perd trois points dans les sondages
Les Français auraient-t-ils décidé "d'emmerder" Emmanuel Macron ? Selon un nouveau sondage Opinion 2022 réalisé par l'institut Elabe pour BFMTV et L'Express et révélé ce mercredi 12 janvier, le président de la République chute dans les sondages une semaine après ses propos polémiques sur les non-vaccinés.
Emmanuel Macron perd environ trois points dans les sondages et se situe à 22,5% ou 23% en fonction de la candidature ou non de Christiane Taubira. Si cette dernière ne se présente pas, l'écart entre le chef de l'État et ses principales rivales se resserre. Marine Le Pen et Valérie Pécresse sont en effet à égalité avec 17% des intentions de vote. Derrière, Éric Zemmour stagne à 13%.
Pécresse donnée gagnante contre Macron
Coup de tonerre dans la campagne présidentielle. Pour la première fois depuis le début des sondages, Emmanuel Macron est donné perdant au second tour de l'élection. Selon un sondage Elabe réalisé pour BFM TV et L'Express publié ce mardi 7 décembre, Valérie Pécresse remporterait la course à l'Élysée face au président de la République. La président de la région Ile-de-France, tout juste élue par les militants de droite ce samedi 4 décembre face à Éric Ciotti est créditée de 52% des voix, contre 48% pour l'actuel président de la République.
À cinq mois de l'élection présidentielle, c'est un dangereux désaveu pour Emmanuel Macron. Dans le sondage, que 32% des personnes sondées n'ont pas souhaité exprimer d'intention de vote dans ce cas de figure. Au premier tour, Emmanuel Macron aurait selon ce sondage totalisé 23% des intentions de votes (-2 points par rapport à la dernière vague), Valérie Pécresse 20% (+11) et Marine Le Pen 15 % (-5). Quant à Éric Zemmour, dont le meeting a dégénéré en violences ce dimanche 5 décembre au parc des expositions de Villepinte est quant à lui crédité de 14% des intentions de vote (+1).
Éric Zemmour en chute libre dans les derniers sondages
Selon le baromètre Odoxa du mois de novembre publié dans La Voix du Nord ce mercredi 23 novembre, la cote de popularité d'Éric Zemmour serait au plus bas, quelques jours seulement avant sa probable annonce de candidature à la présidentielle. "La dégradation est spectaculaire sur tous les indicateurs, y compris sur les qualités qu’on lui prête encore (- 8 points sur l’intelligence et la capacité à convaincre, par exemple), mais elle est particulièrement forte en ce qui concerne son racisme (+ 23 points), sa misogynie (+ 15 points) et surtout sa dangerosité (+ 23 points)", assure le président de l’institut Gaël Sliman auprès du quotidien régional. Il devient même la personnalité politique la plus rejetée de l’histoire du baromètre Odoxa avec 61% de détestation, soit 12 points de de plus que Marine Le Pen. Sa cote d'adhésion est aussi plus faible de 10 points de moins avec 21%, contre 31% pour la présidente du Rassemblement national.
Éric Zemmour au second tour devant Marine Le Pen
D’après un nouveau sondage Ipsos pour Le Monde et le CEVIPOF et révélé par BFMTV ce 22 octobre, Éric Zemmour arrive au second tour devant Marine Le Pen avec 16% des suffrages face à Emmanuel Macron à 24%. Ces résultats partent du postulat que Xavier Bertrand représente la droite (13%). Yannick Jadot est crédité à 9% des suffrages, contre 5% pour Anne Hidalgo.
Dans le cas d’une candidature Valérie Pécresse (LR), Emmanuel Macron atteint 25,5%, devant Éric Zemmour et Marine Le Pen à égalité à 16%. Valérie Pécresse reste à 10% proche de Yannick Jadot à 9.5%, devant Jean-Luc Mélenchon à 8%.
Un précédent sondage Odoxa*, réalisé pour L’Obs et publié jeudi 23 septembre, dévoilait à l'époque les intentions de vote des Français. Éric Zemmour n'était alors crédit que de 10 à 10,5% des suffrages.
- Emmanuel Macron : 25-26%
- Marine Le Pen : 20,5-21,5%
- Xavier Bertrand : 14-15%
- Valérie Pécresse : 12,5-13%
- Eric Zemmour : 10-10,5%
- Jean-Luc Mélenchon : 7,5%
- Anne Hidalgo : 4-5%
- Arnaud Montebourg : 4-4,5%
- Yannick Jadot : 5-6%
- Sandrine Rousseau : 3-4%
- Fabien Roussel : 2-3%
- Nathalie Arthaud : 1,5-2%
Mais les Français écoutent-ils vraiment les sondages quand il s'agit de voter ? Selon un sondage réalisé les 2 et 3 novembre par Le Huffington Post, en partenariat avec YouGov , 71% des Français affirment que les sondages n'influencent pas leur vote lors d'une élection présidentielle, contre 18% seulement qui jugent que les sondages ont un impact sur leur vote. Signe de la défiance des Français envers les médias et les instituts de sondages, 64%) des personnes sondées estiment même que les sondages sur les intentions de vote ne sont pas fiables. Un sondage qui va dans le sens de la décision récemment prise par le quotidien Ouest France. Le groupe de presse a, en effet, décidé de ne commander aucun sondage sur les intentions de votes pour les candidats à la présidentielle pendant la campagne. 72% des personnes interrogées par le sondage du Huffington Post approuvent ce choix.
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