
Dans le cadre de l’enquête sur la mort du petit Émile, le van de son grand-père, Philippe Vedovini, a été minutieusement fouillé par les enquêteurs avant d’être restitué. Le corps du petit garçon a-t-il...
"Un arrêté municipal officiel" imposant aux administrés d'être de bonne humeur. La semaine du 5 au 11 octobre 2019, à l'occasion de la première édition d'un festival de musique "Ville en joie", Freddy Riffaud, maire des Essarts en Bocage a publié un décret obligeant toutes personnes résidant ou venant dans cette commune à être heureux. Ce document officiel, sorti le vendredi 13 septembre 2019, interdit toutes mauvaises ondes, rapporte Europe1.
L'homme politique, sans étiquette (SE) entend ne laisser rentrer sur le territoire aucune personne qui pourrait faire barrage à l'expression" de la joie. En effet, il explique qu'une émotion négative peut se propager rapidement et faire beaucoup de dégâts. Par ailleurs, "le risque élevé de mauvaise humeur à l'arrivée de l'automne et au taux d'ensoleillement moins important" accroît ce risque.
Interrogé par l'AFP, il explique que la morosité est trop présente en France et qu'il veut tenter "de diffuser cet état d'esprit" dans les commerces et chez les citadins. L'homme qui travaille à mi-temps dans l'informatique ajoute que ce décret est officiel et signé de sa part.
L'édile aimerait également mettre en place le label "ville en joie" dans sa commune rurale de 9 000 habitants située en Vendée, relaie Franceinfo. Il réfléchit aussi à la création d'un "label national" en élargissant cette semaine du bonheur à d'autres communes, en affirmant que "la vie n'est pas simple mais ce n'est pas en la regardant du mauvais côté qu'on va améliorer les choses".
L'arrêté interdit "la diffusion de toute musique qui pourrait être perçue comme déprimante ou triste, de films, d'histoires ou de livres qui se terminent mal". Il incite les habitants à produire de l'endorphine, l'hormone du "bonheur", en "riant au moins trois fois par jour".
Attention aux personnes qui passent par la commune des Essarts, l'arrêté concerne "à la fois les habitants de la commune et toutes les personnes y résidant momentanément, même les étrangers de passage", selon le site gouvernemental des collectivités locales. Il vous faudra donc aussi "être en joie".