De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un homme ou une femme politique qui s’exprime d’une voix grave possède un avantage aux élections. C’est ce que révèle une étude américaine réalisée par Casey Klofstad, professeur de sciences politiques à l’université de Miami, en collaboration avec Rindy C. Anderson et Susan Peters, deux chercheurs de l’université de Duke. L’étude publiée dans la revue scientifique Proceeding of the Royal Society B explique que les électeurs associent une voix grave à la force et la compétence.
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Pour mener à bien cette expérience, les chercheurs ont demandé à plusieurs dizaines d’hommes et de femmes de lire la même phrase : "Je vous appelle à voter pour moi". Ils ont ensuite transformé les enregistrements pour les rendre plus graves ou plus aigus. Dans plus de 70 % des cas, les participants à l’étude ont choisi les candidats aux voix les plus graves.
Les femmes politiques ne sont pas forcément perdantes
"Même si la discrimination sexuelle est une cause évidente de (la) sous-représentation des femmes comme dirigeants, nos résultats suggèrent que les différences biologiques entre les sexes, et nos réactions à ces différences, peuvent constituer un facteur supplémentaire", a commenté Casey Klofstad. Les femmes entrent donc dans la course avec un désavantage.
Mais dans une seconde expérience, les participants devaient choisir les voix qui, selon eux, exprimaient le plus la compétence et la fiabilité. Les voix féminines sont cette fois majoritairement plébiscitées de la part des deux sexes.
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