De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’agression a été brutale, sans ménagement eu égard à l’âge de Marie-Françoise Lagroua, quatre-vingts ans passés et suppléante sur la liste FN du canton de Sartrouville (Yvelines).
Il est environ 11 heures, ce mardi matin, lorsque cette dame, collant des affiches électorales sur des panneaux situés non loin de la gare, se fait alpaguer par un homme et une femme âgés de 25 ans. Didier Palix, tête de liste FN sur le canton, raconte que la suppléante a alors été traitée de "raciste" et menacée de mort par le couple.
Selon les déclarations de la victime à la police, celle-ci dit avoir reçu "des coups de poing et des coups avec le seau de colle qui a également été renversé sur [sa] tête". Marie-Françoise Lagroua présentait "une importante bosse sur le front" et "un hématome".
Le Front national y voit le résultat des paroles de Manuel Valls
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"Les deux jeunes gens étaient habillés très correctement et avaient bonne allure. Quand ils se sont dirigés vers elle, ils n'ont pas du tout attiré l'attention", a précisé à l'AFP une source judiciaire. Les agresseurs ont ensuite pris la fuite après l’arrivée d’une institutrice, accompagnant des enfants, pour porter assistance à l’octogénaire.
Le maire (UMP) de Sartrouville, Pierre Fond, a confié au Courrier des Yvelines que quelles que soient les oppositions politiques "il est scandaleux qu’une personne qui mène une campagne électorale se fasse violenter."
De son côté, la section frontiste de Saint-Germain-en-Laye déclare sur son site internet : "Honte à ces deux personnages qui méritent de passer un séjour derrière les barreaux, et honte à Manuel Valls qui depuis plusieurs semaines, fait tout pour attiser les tensions contre le FN et ses représentants."