De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La députée de la République En Marche (LREM), Stéphanie Jannin, a comparu lundi devant le tribunal correctionnel de Montpellier, dont elle a été l'adjointe à l'urbanisme pour prise illégale d'intérêt. Comme l'explique France Bleu Hérault, la justice lui a reproché d’avoir signé un avenant de 70 000 euros à un appel d'offre pour le projet de logement sociaux "Las Rébès". Or ce projet était pris en charge par une entreprise pour laquelle l'élue avait précédemment été salariée.
Le procureur de la République a assuré qu'à l'époque, Stéphanie Jannin avait toujours des liens juridiques avec la société. En outre, comme le relève 20 minutes, le projet était alors fortement dénoncé par les riverains mais la l'élue avait continué à le soutenir.
Dans un second temps, elle a été accusée d’avoir voté des subventions destinées à la Maison de l’architecture, une association présidée par son époux.
Sur sa demande, Stéphanie Jannin a été suspendue de ses fonctions avant l’été par le maire Philippe Saurel.
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"A aucun moment elle n'a pris une décision, n'a pris part à un vote qui n'ait été guidé par l'intérêt général"
Stéphanie Jannin a reconnu une prise de position "naïve" par rapport au projet "Las Rébès". Elle a également déclaré à la barre qu'"à aucun moment elle n'a pris une décision, n'a pris part à un vote qui n'ait été guidé par l'intérêt général", a rapporté son avocat, Me Gilles Gauer, selon France 3. L’avocat a plaidé sa relaxe et maintient qu’il n’y a pas eu d’"enrichissement personnel" de la part de sa cliente.
Le procureur a requis une amende de 15 000 euros contre la députée, puis, 5 000 euros contre son mari. Le délibéré sera rendu le 4 décembre.