De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que la campagne pour la présidence de l’UMP bat son plein, Nicolas Sarkozy aurait déjà prévu l’enterrement de sa formation politique. Selon le journal Le Monde, l’ancien président de la République aurait planifié la suppression de son parti pour la fin du mois de mars 2015, juste après les élections départementales.
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Celui qui avait promis de modifier "de fond en comble" le parti pour proposer un "nouveau et vaste rassemblement" aurait déjà tracé dans les grandes lignes la forme de l’UMP "nouvelle génération", rapporte le quotidien. Son objectif ? Transformer en machine à gagner le parti crée par Jacques Chirac et Alain Juppé en 2002, afin de remporter l’élection présidentielle de 2017.
Un grand rassemblement vaut mieux que dix mouvements
Le premier axe proposé par Nicolas Sarkozy serait la suppression des courants et des écuries au sein du parti. Car depuis la défaite de 2012, l’UMP a vu apparaître, dans le tumulte général, une multitude de mouvements. Fini donc, la "droite forte", la "droite populaire" ou encore la "droite sociale". Fini aussi les "juppéistes", les "fillonistes" et les "sarkozystes". À la place, il y aurait un seul "grand rassemblement" pour réunir la famille UMP. "Il n’y aura pas de clan, pas de tendance, ni de chapelle dans la cathédrale", avait d’ailleurs annoncé l'ancien président lors de son meeting à Vélizy (Yvelines) le 6 octobre dernier.
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La direction du parti devrait être elle aussi revisitée. L’ex-chef de l’État a proposé de la scinder en deux, avec une branche communication en charge de médiatiser le projet du parti et de batailler avec le gouvernement et une autre plus orientée vers la gestion interne, la formation des cadres et la logistique. Les personnalités qui constitueraient la première branche seraient réparties dans différents pôles suivant leur spécialité, précise à ce titre le journal.
Un recours aux militants plus important
L’ancien président a également fait part de son désaccord pour une formation qui serait dirigée uniquement depuis Paris. Il a ainsi proposé qu'à chaque élection, aussi bien sur les mandats locaux qu’au niveau national, les militants aient le droit de trancher pour choisir un candidat en généralisant le principe des primaires.
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Cependant, la véritable petite révolution tiendrait dans le fait que Nicolas Sarkozy compte sur les quelques 268 000 militants pour construire un programme présidentiel. En effet, celui-ci aurait l’intention de mettre en place des conventions portant sur des thématiques précises afin de relever les réformes envisageables. Ce serait aussi un moyen de trancher sur les dossiers sensibles comme la loi Taubira encadrant le mariage pour tous, précise à ce titre Le Monde.
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