De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est l’une des premières batailles issues de la victoire de Nicolas Sarkozy à la tête de l’UMP. Le poste de secrétaire général disputé entre deux les quadras en vogue : Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez. Si ces derniers ont activement soutenu le candidat Sarkozy dans la course qui l’opposait à Bruno Le Maire et Hervé Mariton, les deux lorgnaient sur le même poste. Pressentie dans un premier temps pour rafler la mise, NKM obtient finalement le poste vice-présidente qu’elle refusait au départ, laissant ainsi le siège de secrétaire général à Laurent Wauquiez. Explications.
Un lot de consolation de Nathalie Kosciusko-Morizet ?
Au départ, c’est bien la candidate malheureuse à la mairie de Paris qui était donnée favorite pour le secrétariat général. Oui mais voilà, la liberté avec laquelle elle a critiqué la sortie de Nicolas Sarkozy concernant l’abrogation de la loi Taubira a contraint le président de l’UMP à revoir ses plans et à privilégier Laurent Wauquiez. Problème, l’ancien chef de l’État n’avait pas du tout l’intention d’exclure Nathalie Kosciusko-Morizet de l’organigramme.
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Ce faisant, il lui a proposé le siège de vice-présidente de l’UMP ce à quoi l’intéressée s’opposait à la base car le poste ne recouvre pas de réelles prérogatives. "Nicolas Sarkozy ne peut pas se permettre de laisser partir NKM, surtout si elle claque la porte en tympanisant que le parti se droitise" a confié un ténor de l’UMP au Figaro. Ainsi, l’accord qui a été conclu est le suivant : l’ancienne ministre de l’UMP a été nommée "numéro 2 de l’UMP" comme l’indique le communiqué précisant que celle-ci conservera une "totale liberté de parole". Elle obtient ainsi le titre de vice-présidente déléguée alors qu’elle menaçait de ne pas se joindre à l’équipe si elle n'était pas nommée secrétaire générale.
Laurent Wauquiez secrétaire général
Finalement, c’est Laurent Wauquiez qui l’a emporté. Même si l’annonce n’a pas encore été faite officiellement, plusieurs journaux comme Le Monde ou Le Parisien affirment que c’est bien le maire du Puy-en-Velay qui a coiffé au poteau la députée de l’Essonne. Officiellement "numéro 3" du parti d’opposition, c’est bien le secrétaire général qui exerce un réel pouvoir exécutif là où le poste de vice-présidente est décrit par Le Figaro comme étant un "un titre ronflant mais au contenu plus aléatoire".
Si les choses n’ont pas traînées, c’est parce que Nicolas Sarkozy souhaitait aller vite comme le rapporte Le Parisien. De surcroît, le nouveau patron de l’UMP aurait même envisagé de nommer le porte-parole de sa campagne Gérald Darmanin secrétaire général afin de ne pas faire de jaloux.
Si cette bataille s’apparente à une querelle de personnes, c’est en réalité la ligne politique de l’UMP qui se joue. En effet, les deux quadras ont des positions contradictoires sur de nombreux sujets notamment sur l’épineuse question du mariage gay. Ainsi, Nicolas Sarkozy a préféré élargir les compétences du poste de vice-présidente afin de permettre à Nathalie Kosiusko-Morizet de mener à bien "la refonte des statuts du mouvement, de la rénovation du parti, des relations avec les autres formations politiques et de la stratégie électorale" comme le précise le communiqué.
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