De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Près de deux ans après sa défaite en mai 2012, Nicolas Sarkozy est enfin sorti de son silence. L’ancien président a en effet accordé une tribune exclusive au Figaro ce vendredi pour répondre aux accusations dont il fait actuellement l’objet dans l’affaire des écoutes téléphoniques. Et il n’a pas mâché ses mots.
Nicolas Sarkozy évoque la "Stasi""Des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent", a-t-il dénoncé dans un texte intitulé "Ce que je veux dire aux Français". Détaillant les méthodes employées par la justice dans l’enquête qi le vise pour trafic d’influence - "Les juges entendent les discussions que j'ai avec les responsables politiques français et étrangers. Les conversations avec mon avocat ont été enregistrées sans la moindre gêne. L'ensemble fait l'objet de retranscriptions écrites dont on imagine aisément qui en sont les destinataires!" - Nicolas Sarkozy a poursuivi en lançant : "Ce n'est pas un extrait du merveilleux film ‘La Vie des autres’ sur l'Allemagne de l'Est et les activités de la Stasi. (...) Il s'agit de la France".
"Je ne répondrai à aucune polémique"Des mots forts qui n’ont pas manqué de faire réagir François Hollande. Pourtant discret depuis le début de cette affaire des écoutes téléphoniques, le président n’a pas souhaité attendre davantage pour répliquer. Dès jeudi soir à Bruxelles, le chef de l’Etat a en effet pris la parole pour s’insurger des propos de son prédécesseur. "Je ne répondrai à aucune polémique parce que je suis président de la République et que j'ai ce devoir d'assurer le respect des principes qui fondent notre organisation judiciaire et notre République", a-t-il d’abord fait valoir. François Hollande a ensuite déclaré : "laisser penser que notre pays, notre République puissent ne pas être fondés sur les libertés c'est introduire un doute qui n'a pas sa place et toute comparaison avec des dictatures est forcément insupportable".
Répondant elle aussi aux accusations portées par Nicolas Sarkozy à l’encontre de la justice, Christiane Taubira a quant à elle prévenu qu’elle n’entendait "pas accepter cette injure".
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