Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
"Je ne fais aucune déclaration", a indiqué Patrick Buisson, l’ancien bras chezdroit de Nicolas Sarkozy. L’ex-conseiller du prédécesseur de François Hollande a en effet refusé de commenter les perquisitions qui ont eu lieu ce jeudi à son domicile et à son bureau situé au siège de TF1. Patrick Buisson est actuellement visé par l’enquête des sondages de l’Elysée.
Aux prémices de cette affaire, l’association de lutte contre la corruption, Anticor, avait déposé plainte pour "favoritisme" suite à une convention commerciale signée en 2007 entre l’Elysée et Publifact. Saisie, la cour des comptes avaient estimé en 2009 qu'"aucune des possibilités offertes par le code des marchés publics pour respecter les règles de la mise en concurrence (...) n'ait été appliquée".
Le mandat de Nicolas Sarkozy passé au crible
En début d’année, l’enquête a été élargie à l’ensemble des sondages commandés durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Outre la société Publifact, des contrats avaient été passés avec les instituts PubliOpinion, Giacometti-Peron, Ipsos, Ifop, OpinionWay, Sociovision, TNS Sofrès et CSA.
L’avocat de l’association Anticor, Me Jérôme Karsenti, a déclaré qu’il n’y avait aucune trace des sondages commandés lors des deux dernières années du mandat de Nicolas Sarkozy. "La directrice de cabinet de François Hollande, Sylvie Hubac, a répondu dans un courrier à M. Avrillier que les documents demandés ne se trouvaient ni aux archives, ni aux services financiers", a-t-il expliqué. En 2012, Anticor avait déposé une seconde plainte pour "détournements de fonds public".