Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
En janvier dernier, on apprenait que quatorze sénateurs allaient être sanctionnés pour des faits d’absentéisme répété. Désormais, on sait qui sont ces parlementaires dont Gérard Larcher, président de la chambre haute, refusait de donner les noms.
A lire aussi - Les députés et sénateurs touchent-ils des indemnités illégales ?
En effet, un livre à paraître le 2 juin, et dont Marianne publie des extraits, révèle le nom des quatorze sénateurs. Dans Un paradis fiscal pour les parlementaires fantômes (éditions du Rocher) écrit par le journaliste Yvan Stefanovitch, on apprend donc que les parlementaires absentéistes sont trois élus LR (Serge Dassault, Hubert Falco, Bruno Gilles), deux PS (Gérard Collomb, Jean-Pierre Masseret) et les deux FN (Stéphane Ravier, David Rachline).
Sur Twitter, le sénateur Hubert Falco a démenti en faire partie. De plus, M. Hubert Falco nous a transmis un courriel du secrétaire général de la présidence du Sénat certifiant qu'il n'a fait l'objet d'aucune retenue financière "dans la mesure où (il a) satisfait aux exigences réglementaires de présence au Sénat."
L’auteur cite Jean-Vincent Placé, le Sénat dément
Le journaliste cite également le cas de six élus d’outre-mer, qui bénéficient pourtant d’une certaine clémence du fait de leur éloignement géographique : Didier Robert (La Réunion), Jacques Gillot (Guadeloupe), Hilarion Vendégou(Nouvelle-Calédonie), Pierre Frogier (Nouvelle-Calédonie), Robert Laufoaulu (Wallis-et-Futuna) et Thani Mohamed Soilihi (Mayotte).
L’auteur du livre cite également le cas de Jean-Vincent Placé, mais le secrétaire général de la présidence du Sénat a démenti cette information auprès de Marianne. Il reste donc deux élus (autres qu'Hubert Falco et Jean-Vincent Placé) à confirmer.
En mars 2015, Gérard Larcher, alors revenu à la présidence du Sénat, avait annoncé un dispositif de retenues financières pour les sénateurs peu assidus. Au total, un sénateur trop absent aux séances peut être privé de 4 400 euros par mois.