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Ségolène Royal a provoqué un véritable incident mercredi soir à l'Assemblée nationale. Au point que la séance a été suspendue.

La ministre de l’Ecologie a été recadrée par le président de l’Assemblée nationale mercredi soir, après avoir posté un tweet depuis l’Hémicycle. Alors que le projet de loi de transition énergétique était à l’étude et que le chef de file du groupe UMP Julien Aubert se livrait à une attaque virulente, Ségolène Royal a tenté de réagir. Mais son initiative a été vaine. La ministre ayant été empêchée de répondre par la présidente de séance Catherine Vautrin. Dans l’impossibilité de prendre la parole, la ministre a donc décidé de répliquer par écrit. "Mme Vautrin, UMP qui préside la séance me refuse la parole pour répondre à l’orateur UMP. Dommage pour le débat !", a-t-elle ainsi posté sur le réseau social.

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"Seule la présidence conduit les débats"Un message qui n’a pas du tout plu aux députés de l’opposition, lesquels ont fait valoir le protocole. Comme que l’explique Le Parisien, ce dernier prévoit en effet que "le gouvernement réponde à l’ensemble des orateurs après la discussion générale, et non à l’un d’entre eux en cours de route". Si bien que la séance a été suspendue et que Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale s’est déplacé pour remettre de l’ordre et rappeler les règles en vigueur. "La présidence ne doit être mise en cause en aucune circonstance, ni pas les députés, ni par les membres du gouvernement, et cela quels que soient les moyens, traditionnels ou électroniques, puisque dans cette maison, on ne cesse de se moderniser et évoluer", a-t-il ainsi déclaré à propos de l’intervention manquée de Ségolène Royal. Et celui-ci de souligner : "Seule la présidence conduit les débats, dans l’intérêt de leur bon déroulement. Sur le fond, il est exact que le gouvernement obtient la parole quand il le demande. Pour autant, l’usage n’est pas intervienne dans le cours de la discussion générale" (voir la vidéo ci-dessus).

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Fort de cette mise au point, Claude Bartolone a poursuivi son intervention imprévue en reconnaissant que cette "question méritait peut-être d’être réexaminée", notamment lorsque les textes sont discutés dans un temps limités. Le président de l’Assemblée s’est même engagé l’évoquer lors de la prochaine conférence des présidents.