De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pas de solidarité féminine en vue. Si Delphine Batho a pendant un temps été la protégée de Ségolène Royal, aujourd’hui il n’en est plus rien. Loin de voler au secours de l’ancienne ministre de l’Ecologie, celle qui briguait l’Elysée en 2007 a même enfoncé le clou. Invitée dimanche sur le plateau de BFM Politique, la présidente PS de la région Poitou-Charentes a en effet estimé que l’ex-membre du gouvernement a porté "un mauvais coup" à l’équipe de Jean-Marc Ayrault. "Quand on est dépositaire d'une confiance, on doit respecter ceux qui vous font confiance et qui vous confient des tâches éminentes", a-t-elle déclaré, avant d’ajouter plutôt sévère : "Quand on est ministre, on a plus de devoirs que de droits".
Des propos "choquants et scandaleux"
Revenant sur les propos tenus mercredi dernier par Delphine Batho et à l’origine de son éviction du gouvernement, Ségolène Royal les a qualifiés de "tout à fait choquants et scandaleux". Selon elle, "si un ministre pense cela en étant au gouvernement, il ne fallait pas y entrer ou il fallait le quitter beaucoup plus rapidement". Visiblement remontée contre celle qui fut pourtant l’une de ses proches, l’ex-compagne du président Hollande a poursuivi en affirmant : "On en peut pas dire des choses pareilles (…) Voilà un gouvernement à la tâche, dans un contexte difficile et qui demande aux Français des efforts qui sont équitablement partagés".
Ancienne ministre de l’Ecologie, Delphine Batho a été limogée en quelques heures la semaine dernière après avoir critiqué le budget de son ministère pour 2014. Elle avait alors, entre autres, dénoncé "le tournant de la rigueur qui ne dit pas son nom et qui prépare la marche au pouvoir de l’extrême droite dans notre pays".
Delphine Batho a "tout" dit à propos de son limogeage :