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"La France doit être à l'offensive sur l'arrêt des pesticides dans les jardins", a indiqué la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, sur France 3 ce dimanche. "Je vous annonce que j'ai demandé aux jardineries d'arrêter de mettre en vente libre le Roundup de Monsanto", a-t-elle ajouté.
Le Roundup serait cancérigène
Selon L’Express, le Roundup est un désherbant mis en cause depuis le mois de mars en raison de son principe actif, le glyphosate, qui serait cancérigène pour l’homme. Toutefois, les "preuves sont limitées", comme l’a indiqué le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
Le groupe américain, spécialisé dans les semences et l’agrochimie, a critiqué la décision de Ségolène Royal en indiquant dans une lettre à l’AFP que "dans les conditions recommandées d'utilisation figurant sur l'étiquette, le produit ne présente pas de risque particulier pour l'utilisateur". Avant d’ajouter qu’il continue "à travailler activement avec les autorités compétentes pour assurer la ré-homologation décennale européenne du glyphosate".
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La France représente le marché le plus important de Monsanto dans la zone géographique Europe-Afrique du Nord. L’année dernière, 13, 2% de ses ventes de pesticides y ont été effectuées, ce qui représente 2,2 milliards de dollars.
L’association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV) avait récemment alerté les agences sanitaires françaises et européennes ainsi que le ministère de l’agriculture sur les dangers du glyphosate. La CLCV avait demandé l’interdiction de sa mise en vente.
Jeudi dernier, Ségolène Royal et Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, ont fait savoir dans un communiqué qu’à partir du 1 er janvier 2018, "l’accès aux produits phytosanitaires pour les jardiniers amateurs ne pourra plus se faire que par l’intermédiaire d’un vendeur certifié". "L'acheteur amateur bénéficiera ainsi d'un conseil renforcé systématique lors de la vente de ces produits avec une information sur les interdictions à venir et les alternatives", peut-on lire dans le communiqué.
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