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Le décret Peillon revisité par Benoit Hamon. Invité ce vendredi sur RTL, le ministre de l'Education nationale a présenté les mesures pour assouplir les rythmes scolaires. Il a notamment proposé de raccourcir le nombre d'heures passées à l'école et de les rattraper aux dépens des vacances.
Benoit Hamon a toutefois tenu à maintenir l'esprit de la "refondation de l'école" prôné par son prédecesseur Vincent Peillon.Tout en tentant d'apaiser la colère des élus locaux. Ces derniers sont très remontés par l'annonce de coupes budgétaires dans leurs municipalités. Si la nouvelle ordonnance devrait confirmer le principe du retour à la semaine de quatre jours et demi pour les écoliers, une modification technique a été intégrée dans le décret. Selon Le Parisien, le texte n'imposerait plus "neuf demi-journées de classe" par semaine et fixerait à la place un cadre plus large de "cinq jours d'école" hebdomadaires.
Un après-midi d'école libéré
Avec cette mesure, les communes pourraient ainsi libérer un après-midi entier de classe ou de vacances pour compenser la journée d'école de mercredi. Un dispositif auquel Vincent Peillon s'était toujours opposé selon les propos d'un connaisseur anonyme du dossier, relayé par Le Parisien. La démarche de Benoit Hamon a été saluée par Jacques Pélissard. Selon le président de l'Association des Maires de France (AMF), le ministre s'est montré plus "à l'écoute" que son prédecesseur. La réécriture du décret, soutenue par le syndicat enseignant Snipp, serait bénéfique pour les enseignants, qui verraient une journée d'école déchargée compensée par une journée d'école le vendredi matin.
Benoit Hamon a notamment révélé l'assouplissment de l'organisation des activités périscolaires. Une mesure réclamée par les familles... et redoutée par les communes censées l'appliquer. "En faisant sauter le verrou des neuf demi-journées de classe obligatoires, on permet aux communes de regrouper les activités sur trois heures d'affilée par semaine, au lieu de quatre plages de quarante-cinq minutes par jour ", a récapitulé la chronobiologiste Claire Leconte dans Le Parisien.
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