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Le célibat règne dans les plus hautes sphères de l’Etat. Depuis samedi, le président François Hollande est en effet célibataire. Officiellement, il ne partage plus sa vie avec Valérie Trierweiler ni avec personne d’autre. En attendant de savoir si les révélations de Closer sur la supposée liaison amoureuse qu’entretiendraient le chef de l’Etat et Julie Gayet sont vraies ou pas et quelle tournure les tourtereaux voudraient donner à leur histoire, François Hollande se retrouve donc tout seul à l’Elysée. Une situation dont on ignore combien de temps elle va durer mais qui promet à coup sûr d’avoir des conséquences.
Des économies en perspectiveD’un point de vue économique, le fait que Valérie Trierweiler quitte l’Elysée va forcément entraîner une réduction des dépenses publiques. Et tant que personne ne lui succédera, tous les frais qui étaient liés à sa fonction de compagne du président vont en effet disparaître. Outre les collaborateurs, contractuels et fonctionnaires qui ne seront plus à son service, il n’y aura plus non plus de dépenses liées à son quotidien et à ses déplacements. Le total des économies ainsi réalisées s’élèverait à près de 400 000 euros selon le député PS de l’Aisne René Dosière, lequel n’a cependant pas précisé à partir de quel calcul il arrivait à ce chiffre.
Va-t-il redorer son blason ?Question image, le président devrait savoir d’ici quelques jours comment son célibat est perçu par les Français grâce aux sondages. Mais alors que Valérie Trierweiler peinait à se faire aimer, réunissant à peine 8% d’opinions favorables dans un récent sondage portant sur les Première dames préférés des Français, sans doute sa rupture avec François Hollande va permettre à ce dernier de redorer son blason. Ou pas. Car si le chef de l’Etat a pris les choses en main en clarifiant sa relation avec Valérie Trierweiler, il l’a fait d’une manière vivement critiquée. En effet, le communiqué qu’il a fait passer samedi à l’AFP n’était qu’à son nom, ce que certains ont perçu comme un signe de goujaterie. Dans l’opposition, Nathalie Kosciusko-Morizet y a ainsi vu "une lettre de licenciement", tandis que Marine Le Pen a évoqué la "répudiation" de Valérie Trierweiler. Pas sûr donc que cette clarification lui serve à remonter dans les sondages.
Pas de problème de protocoleEn termes de protocole, le fait que François Hollande reçoive ou se déplace désormais seul, ne devrait pas poser de problème particulier. On se souvient notamment des quelques mois que Nicolas Sarkozy avait passé célibataire, suite à son divorce avec Cécilia Attias, et qui n’avaient été source d’aucun quelconque souci d’étiquette. "M. Merkel ne se déplace jamais. Dilma Roussef est divorcée, elle se déplace seule ou accompagnée de sa fille", a d’ailleurs dédramatisé un proche du chef de l'État cité par Le journal du dimanche. D’autant que Valérie Trierweiler n’accompagnait pas François Hollande dans tous ses déplacements. "Le président compte voir le président Hollande comme prévu", a quant à elle indiqué la Maison Blanche. Le 11 février prochain, Barack Obama et son épouse devraient donc accueillir le président français comme si de rien n’était et ce, même s'il n'est plus avec la "first girlfriend" (première petite amie, ndlr), comme la surnommaient les médias américains.