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"Je n'avais pas choisi d'être Première dame !", a écrit Valérie Trierweiler dans la préface du livre La glace à la vanille d'Alain Deloche. Mais l'ex-compagne de François Hollande n'est pas la seule à avoir quelque peu boudé ce rôle. Avant elle, Cécilia Attias et Carla Bruni-Sarkozy n'en rêvaient pas vraiment non plus. Le point sur les avantages et les inconvénients du statut de Première dame de France.

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Quand un homme est élu président de la République française, il emmène avec lui la femme qui partage sa vie. Et celle-ci devient alors la Première dame de France. Mais si le candidat à la présidentielle a bien évidemment fait le choix de briguer l’Elysée, pour sa compagne la décision est parfois moins évidente. "Nous étions alors au début du quinquennat, et je m’interrogeais sur le sens de l’engagement qui devait être le mien. Première dame, je n’avais pas choisi de l’être !", a écrit Valérie Trierweiler dans la préface de La glace à la vanille d’Alain Deloche. Etre Première dame ne faisait donc pas rêver la journaliste de Paris Match, laquelle s’était d’ailleurs confiée en juin dernier à Europe 1 sur ses difficultés à s’épanouir dans ce rôle. "Je l'avais dit au départ: je voulais qu'on me laisse le temps, on ne me l'a pas laissé, mais, bon, bah voilà je l'ai pris. (...) Il m'a fallu le temps de prendre mes marques", avait-elle expliqué.

"On ne peut pas lui demander uniquement de placer des fleurs sur des buffets !"Après avoir passé 5 mois à l’Elysée en 2012, Cécilia Attias est elle aussi bien placée pour témoigner de la difficulté d’être Première dame. Forte de cette expérience, l’ex-épouse de Nicolas Sarkozy plaide même pour que ce statut soit davantage reconnu. Actuellement, aucun texte ne le définit clairement mais l’épouse ou la compagne du président est plus ou moins tenue d’accomplir certaines tâches. Ainsi, elle est notamment contrainte à un devoir de représentation et parfois obligée de suivre le président dans ses déplacements. "On ne peut pas gommer le conjoint (…) On ne peut pas lui demander uniquement de placer des fleurs sur des buffets ! Ou alors il faut élire des présidents célibataires", s’était indignée Cécilia Attias en janvier dernier sur RTL. "Cette fonction doit être déterminée et après, il faut laisser le libre choix. Si une femme veut s’investir dans la fonction ou si elle préfère continuer son métier, à elle de le faire", avait-elle également estimé.

"Les attaques permanentes"Certaines Premières dames ont effectivement mis leur carrière entre parenthèses pour ne pas interférer avec les affaires de leur conjoint. Ainsi, Valérie Trierweiler avait dû renoncer à traiter des sujets politiques, tandis que Carla Bruni ne sortait plus d’album ni ne donnait de concert pendant le mandat de son mari. Elle aussi passée par la case Elysée, cette dernière n’avait d’ailleurs pas manqué de livrer quelques précieux conseils à Valérie Trierweiler lors de la passation de pouvoir entre Nicolas Sarkozy et François Hollande. "Tout ce qu’elle m’avait dit s’est révélé vrai" a par la suite confié la journaliste de Paris Match, évoquant notamment "les attaques permanentes" et la nécessité de faire la "différence entre les vrais amis et les autres".

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"Il y a de très belle surprises"Malgré leurs réticences, toutes s’accordent cependant à dire que c’est une expérience hors du commun. "C’était un très bel endroit (…) une partie de mon travail consistait à bien accueillir les gens en France, et ça, ça me plaisait", a ainsi récemment confié Carla Bruni-Sarkozy au New York Post, précisant toutefois que l’Elysée ne lui manquait "pas du tout ". Le statut de Première dame offre tout une série d’opportunités indéniables comme des rencontres avec des grands de ce monde ou encore la possibilité de se déplacer dans de nombreux pays. "Il y a de très belles surprises dans cette vie donc, non non, je me réjouis d’être là où je suis aujourd’hui", avait ainsi assuré Valérie Trierweiler l’été dernier. 

A revoir en vidéo : Quand Valérie Trierweiler se confiait sur ses difficultés à s'épanouir à l'Elysée