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Présentée hier soir par François Hollande, la réforme territoriale suscite de nombreuses réactions. Manuel Valls s'est voulu rassurant sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin en affirmant que cette proposition "devrait forcément évoluer".

Invité de Jean-Jacques Bourdin ce matin sur RMC et BFM-TV, le Premier ministre avait la lourde tâche de défendre la réforme territoriale qui provoque ce matin l'ire de plusieurs élus locaux.

Pour Manuel Valls, cette réforme est "difficile" mais devra "forcément évoluer à partir du moment où elle [sera] débattue, d'abord au Sénat puis à l'Assemblée nationale".

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"L'essentiel est de réduire le nombre de régions pour les rendre plus fortes et plus compétitives" a-t-il ajouté reprenant le principal argument avancé par François Hollande pour ce projet de redécoupage territorial.

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Pas de référendum prévu

Le chef du gouvernement est catégorique, il n’y aura pas de référendum qui tranchera sur les fusions administratives. A demi-mots, Manuel Valls considère que l’impopularité du Président jouerait contre ce projet d’avenir. "Face à une question d'intérêt général, on répondrait à une autre question, on verrait l'addition des contraires" dans la mesure où "c'est lui [le président ndlr] qui poserait la question" a-t-il indiqué martelant que c’était "au président, au gouvernement et au Parlement de faire valoir l'intérêt général".

Concernant la suppression des départements, le chef de Matignon a défendu le report de cette suppression à 2020."Les conseils généraux vont garder pendant trois ans un certain nombre de compétences, ce qu'on appelle le 'bloc social' et la cohésion territoriale, notamment dans les territoires ruraux" a précisé Manuel Valls en concédant que la réforme à l’échelle départementale "prendra du temps".