De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Sitôt l’annonce du désistement de Jean-Marie Le Pen comme tête de liste pour le FN aux élections régionales de décembre en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), Bruno Gollnisch fut le premier à sortir du bois en déclarant sa candidature. Une tempérance qui n’est pas surprenante quand on connaît l’homme, éternel second et pilier du Front National.
Issu d’une lignée d’universitaires et d’hommes politiques connus sous la IIIème République, Bruno Gollnisch est natif de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). En 1981, à l’âge de 31 ans, il se marie avec une Japonaise, Setsuko Takeuchi, avec laquelle il a eu trois enfants.
Auparavant, il effectue une brillante carrière universitaire en obtenant de nombreux diplômes en droit, sciences politiques et langues asiatiques (japonais, malaisien, indonésien) avant de devenir avocat au bureau de Paris, en 1980. Bruno Gollnisch a aussi servi dans la Marine nationale dont il est aujourd’hui officier supérieur de réserve. En 1981, il est nommé Professeur de langue et civilisation japonaise à Lyon où il devient peu après le plus jeune doyen de France.
Il est accusé de négationnisme
Deux ans après, Bruno Gollnisch adhère au Front National et devient les années suivantes l’organisateur des campagnes électorales. En 1986, il est élu au Comité central du FN puis, en 1994, il devient vice-président du Front National. En 1998, au moment de la scission du parti avec le départ de Bruno Mégret, il reste fidèle et devient le dauphin de Jean-Marie Le Pen pour lequel il dirige la campagne présidentielle de 2002.
En 2005, suite à une conférence de presse où il est accusé d’avoir tenu des propos négationnistes, Bruno Gollnisch est suspendu de sa fonction de professeur à l’Université de Lyon pour une durée de 5 ans. Il sera par la suite blanchi de ces accusations.
Monsieur Loyal
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Élu plusieurs fois comme conseiller régional, municipal et député européen – ainsi que député à l’Assemblée de 1986 à 1988 – Bruno Gollnisch comptait sur le départ de Jean-Marie Le Pen, en 2011, pour prendre la tête du parti lors d’un congrès qui verra l’élection de la fille de ce dernier. Ne cachant pas sa déception, l’éternel dauphin, s’y résigne : "Je resterai au FN, mon parti."
Une loyauté jamais trahie, quitte à se laisser mettre de côté par la nouvelle présidente, Marine Le Pen qui, dans un souci de dédiaboliser son parti, préfère s’adjoindre les conseils d’un Florian Philippot, héraut d’une ligne politique moins radicale.
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