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Un personnage au coeur de plusieurs affaires.Alexandre Benalla, ancien chargé de mission de l'Élysée a été mis en cause pour plusieurs affaires ces dernières années. L'une d'entre elles avait marqué les esprits en 2018, lors du premier quinquennat d'Emmanuel Macron.
Benalla : l'affaire du 1er mai 2018
En 2018, une affaire éclate au sein de l'Élysée. Alexandre Benalla est poursuivi dans l’affaire de la Contrescarpe, celle par qui est arrivé le scandale. C’est Le Monde qui a dévoilé en plein mois de juillet l'existance d'une vidéo explosive sur laquelle l’ex-collaborateur de l’Elysée se montre violent avec des manifestants du 1er mai.
Le reste est désormais connu : trois enquêtes, judiciaires et parlementaires, des révélations sur un positionnement au cœur du pouvoir, et finalement trois chefs d’accusation. Alexandre Benalla est mis en examen pour "violences en réunion", "immixtion dans l’exercice d’une fonction publique en accomplissant des actes réservés à l’autorité publique " et "recel de détournement d’images issues d’un système de vidéo protection".
C’est dans le cadre de cette affaire qu’Alexandre Benalla a notamment été entendu par la commission des Lois du Sénat et celle de l’Assemblée nationale, et démis de ses fonctions au cœur de l’Elysée.
C'est aussi celle par laquelle Emmanuel Macron finira par admettre qu'il y a eu des dysfonctionnements à l'Elysée. En novembre 2021, l'ancien chargé de mission à l'Élysée avait alors été condamné en première instance à trois ans de prison dont une ferme. Ce dernier avait alors fait appel. Qu'en est-il désormais ?
Benalla : une peine confirmée en appel
Le vendredi 29 septembre 2023, la cour d'appel de Paris a rendu son verdict concernant la peine de prison d'Alexandre Benalla pour l'affaire du 1er mai 2018. En effet, cette dernière a confirmé les trois ans de prison dont une ferme pour l'ancien chargé de mission de l'Élysée. Cette année-là, il a également été rejugé pour l'affaire des passeports et du port d'arme illégal.
Hormis l'affaire du 1er mai, Alexandre Benalla avait également été reconnu coupable pour avoir frauduleusement utilisé ses passeports diplomatiques après son licenciement. Plus encore, la cour d'appel l'avait annoncé coupable pour le port d'arme illégal en 2017. Néanmoins, ce dernier avait formé un pourvoi concernant les faits de violences du 1er mai 2018.
Benalla : définitivement coupable
Selon les informations recueillies par franceinfo, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de l'ancien chargé de mission de l'Élysée. En effet, mercredi 26 juin 2024, Alexandre Benalla a été définitivement reconnu coupable dans l'affaire du 1er mai 2018. Sa peine de 3 ans de prison dont un ferme est ainsi confirmée. Il avait toujours défendu avoir réagi par "réflexe citoyen".
Par ailleurs, Alexandre Benalla n'ira pas en prison dû à l'aménagement de sa peine en prison ferme par la cour d'appel. Désormais résident suisse et travaillant dans le privé, ce dernier pourrait effectuer la partie ferme de sa peine sous bracelet électronique.