De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le bon vieux temps ? Si Manuel Valls et Nicolas Sarkozy se livrent aujourd'hui une bataille acharnée dans la dernière ligne droite de la campagne des départementales, il n'en a pas toujours été ainsi, selon Valeurs Actuelles. Bien au contraire d'ailleurs, les deux hommes se seraient régulièrement fréquentés au milieu des années 2000. A la demande de l'actuel Premier ministre, les entrevues auraient été discrètement organisées à l'Hôtel Beauvau, quartier général de Nicolas Sarkozy à l'époque ministre de l'Intérieur.
Manuel Valls "fasciné" par Nicolas Sarkozy
Selon l'hebdomadaire, "Manuel Valls avait insisté à plusieurs reprises pour être reçu Place Beauvau". Seulement, s'il n'avait pas encore accédé à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy était déjà sur la liste noire du Parti socialiste. Les requêtes de l'ancien maire d’Évry devaient donc être accueillies dans la plus grande discrétion. Pour ce faire, le cabinet de ministère de l'Intérieur avait recours à plusieurs stratagèmes. "L'ancien conseiller de Lionel Jospin arriv(ait) de nuit et par une porte dérobée", raconte Valeurs Actuelles.
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Manuel Valls : "VIP" de Nicolas Sarkozy
Mais, a priori, l'histoire des deux hommes s'est poursuivie au-delà de la Place Beauvau. Le magazine rapporte que les actuels ennemis entretenaient des "liens privilégiés", même après l'élection présidentielle de 2007. Le média évoque le cas "d'une garden-party du 14 juillet où Manuel Valls fut reçu en VIP dans les salons privés du chef de l’État". De son côté, LeLab rappelle que Nicolas Sarkozy avait proposé à son visiteur secret d'entrer au gouvernement en 2007. Une offre qu'avait déclinée Manuel Valls. "J'avais des désaccords de fond avec sa politique économique", avait-il déclaré lors d'un débat à l'université Dauphine à Paris.
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Régulières, ces entrevues semblent désormais réduites à néant. L'amitié des deux hommes n'aura pas résisté à leurs divergences politiques, en témoignent leurs récents affrontements en vue du second tour des élections départementales. "Nervosité", absence de "colonne vertébrale" et "faute morale", autant de critiques qui clôturent le passé sympathique de Nicolas Sarkozy et Manuel Valls.
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