De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Jaurès revient, ils sont devenus fous", s'est exclamé Jean-Luc Mélenchon ce jeudi sur la place Jean-Jaurès à Castres (Tarn). Rendant hommage au fondateur de l'Humanité, le président du Parti de gauche a également critiqué la venue de François Hollande ce mercredi à Carmaux (Tarn), ville connue pour avoir vu débuter la carrière politique de Jean Jaurès, député de la région à deux reprises.
Jean Jaurès, précurseur du socialisme français
François Hollande s'est rendu dans le Tarn pour louer les actions sociales menées par le député républicain dans la ville. L'épisode des Grèves de Carmaux en 1892est en effet considéré comme l'élément fondateur de la conversion de Jean Jaurès au socialisme. Le président a prononcé un discours en l'honneur du centenaire de la mort de cette figure du socialisme. Il a également déposé une gerbe de fleurs au pied de la statue du tribun. Une démarche qui n'a cependant pas convaincu la population locale. Au cours de cette visite, François Hollande a été sifflé à plusieurs reprises. "Jaurès, il ne parlait pas comme vous, et vous venez le saluer aujourd'hui", l'avait alors interpellé une habitante de Carmaux.
L'extrême-droite récupère également l'image de Jean Jaurès
A l'instar du chef de l'Etat, le Front national a récemment revendiqué l'héritage du célèbre tribun socialiste. Steeve Briois, le nouveau maire FN d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) a fait transférer le buste de Jean Jaurès dans son bureau. Avant cela, la sculpure siégeait, depuis l'édification de l'Hôtel de Ville d'Hénin-Beaumont en 1926, dans le hall de la mairie. En janvier dernier, Steeve Briois avait également fait inscrire sur des cartes de voeux la fameuse citation du député du Tarn : "Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l’avenir".
L'héritage de Jean Jaurès est également revendiqué par la droite. Lors de sa campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy s'était référé à plusieurs reprises à l'image du tribun. Une posture qui avait été dénoncée par François Hollande, cinq ans plus tard, lors de la campagne présidentielle.