Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Dans le tourbillon politique de 2023, un point fixe : 2027. Alors que des problématiques aussi variées que les retraites, l'inflation, la police, les émeutes et l'immigration (liste non-exhaustive) se succèdent pour tourmenter un exécutif en peine d'alliés à l'Assemblée et en dehors, certains se verraient déjà bien prendre la place d'Emmanuel Macron lors des élections présidentielles de 2027. Pour détricoter les années Macron, promettent les premiers, pour assurer la continuité de ses mandats, avancent d'autres. Parmi les prétendants, ceux d'une droite qui n'a pas foulé le parquet de l'Elysée depuis longtemps. Un réaliste constat dressé Laurent Wauquiez lui-même lors de la rentrée des Jeunes Républicains ce week-end : en 2027, "cela fera vingt ans que notre famille politique n'aura pas remporté d'élection présidentielle".
Balayée par l'affaire Fillon en 2017, puis écartée par En Marche, le parti des Républicains, détenteur du flambeau de la droite jusqu'alors, a peiné à se remettre sur pieds. Une difficulté confirmée en 2022 par la cuisante défaite essuyée par Valérie Pécresse, créditée de quelques maigres 4,8% alors que les voyants étaient cette fois au vert. Le traditionnel clivage gauche droite n'est plus, et les Républicains peinent encore à se relever. Alors 2027 pourrait-elle être la bonne année ? Celle du retour d'un parti qui a su rester dans les bonnes grâces de la majorité par son soutien sur les bancs de l'Assemblée (si on oublie les dissidents de la réforme des retraites) et ne négliger aucun allié ?
Une union droite et centre ?
Les potentiels postulants à la rélève de 2027 veulent y croire, encouragés en filigrane par des tenors de la droite des "belles années" tels que Nicolas Sarkozy, qui distribuent les bons et les mauvais points. S'y ajoutent ceux qui, n'appartenant pas à la famille des Républicains, se voient pourtant en rassembleur de la droite et du centre, et veulent rêver d'un bloc unique qui contrerait une gauche désunie et une extrême-droite sur les dents. Voici les noms qui pourraient écrire la suite de l'aventure pour la droite.