De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Je m’appelle Nolan Lapie, j’ai 18 ans et je suis exaspéré par ce qui se passe en France". Une candidature pour le moins originale. Nolan Lapie a annoncé, dans une vidéo publié sur son compte YouTube, "nolanlapie 2017", qu’il se présentait à l’élection présidentielle. Ce n'est pas la première fois que le nom du jeune garçon apparaît dans les médias. En janvier, il avait giflé Manuel Valls alors que ce dernier, en campagne pour la primaire de la gauche, était en déplacement à Lamballe, dans les Côtes-d’Armor.
Révolté par la situation actuelle de la France, critiquant "les élites corrompues" responsables de "l'explosion du chômage et de la précarité", il veut proposer un projet pour le pays, dont le coeur est "une nouvelle République devant permettre un meilleur fonctionnement démocratique et une participation active des citoyens". Parmi ses nombreuses propositions, on trouve notamment la "suppression du salaire à vie des élus", la "liberté totale d'Internet, la "transparence sur le travail des hommes politiques et des services publics" ou encore la création "d'un ministère de la créativité" pour accompagner les projets des jeunes. Selon Ouest-France, le jeune homme disposerait déjà d'une équipe de campagne de 6 personnes avec pour "élément fédérateur", une personnalité controversée : Dieudonné.
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La gifle donnée à Manuel Valls aurait "déclenché (sa) décision"
En plus de ses mesures, le jeune breton se prononce en faveur de la sortie de l'euro et de l'OTAN, le traité militaire de l'Atlantique Nord. Proche des mouvements indépendantistes bretons, il propose également l'arrêt du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. "Je souhaite être votre porte-parole pour dénoncer une situation locale qui ne peut plus durer", a-t-il affirmé dans sa vidéo de candidature.
Nolan Lapie est également revenu sur l'épisode de la gifle. "Lorsque je suis allé voir Manuel Valls, je voulais lui faire part de ma révolte. Quand je lui ai mis une gifle, ce n'était pas prémédité. (..) J'ai ressenti qu'une simple expression verbale serait vaine. Cet homme, par ses paroles et par ses actes, a, à plusieurs reprises, violenté le peuple. Par six fois, il a recouru à l'article 49-3", a-t-il raconté. Il a justifié que sa gifle était "une réponse à cette violence", mais que pour autant, il n'y "avait aucune violence dans (ce) geste". D'après Ouest-France, le jeune homme aurait eu une prise de conscience à ce moment, qui aurait "déclenché (sa) décision". Afin de récolter les 500 parrainages nécessaires pour valider sa candidature, Nolan Lapie a lancé sur Internet un appel aux maires pour obtenir leur soutien. Il a jusqu'au 17 mars, date limite du dépôt des candidatures.
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