De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
- 1 - Bruno Le Maire, député de l'Eure
- 2 - Sébasien Lecornu et Vincent Le Roux, directeurs adjoints de la campagne
- 3 - Benoist Apparu, porte-parole de campagne
- 4 - George Fenech, député du Rhône
- 5 - Christine Boutin, présidente d'honneur du Parti chrétien démocrate
- 6 - Jean-Luc Warsmann, député des Ardennes et ex-président de la commission des lois
- 7 - Catherine Vautrin, députée de la Marne et vice-présidente de l'Assemblée nationale
Bruno Le Maire, député de l'Eure
Quelques heures à peine après la conférence de presse de François Fillon mercredi, Bruno Le Maire a annoncé qu'il démissionnait de ses fonctions dans la campagne du candidat. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, il justifiait sa décision par l'importance du "respect de la parole donnée", faisant ainsi référence à la déclaration de l'ancien Premier ministre le 26 janvier au journal de TF1, annonçant qu'il retirerait sa candidature si jamais il était mis en examen. Plusieurs élus proches de l'ancien ministre de l'Agriculture l'ont suivi dans sa démarche, abandonnant à leur tour le navire : Arnaud Robinet, maire de Reims, Laure de la Raudière, députée d'Eure-et-Loir ou encore Gaël Perdriau, maire de St-Etienne.
Sébasien Lecornu et Vincent Le Roux, directeurs adjoints de la campagne
Sébastien Lecornu, maire de Vernon et président du conseil départemental de l'Eure, a présenté sa démission jeudi matin de son poste de directeur adjoint de la campagne du candidat. Avouant "n'être plus à même de remplir (ses) fonctions", celui qui était un soutien de Bruno Le Maire pendant la primaire quitte donc l'équipe de campagne et souhaite "courage et force" aux militants.
Vincent Le Roux, autre directeur adjoint, a également annoncé qu'il se retirait de l'organigramme de campagne. Ce proche d'Alain Juppé a expliqué sa démission au Point : "Je pense que je n'étais plus en capacité d'être efficace, il faut des conditions pour l'être et l'une de ces conditions est un engagement total auprès du candidat. Une campagne électorale et notamment présidentielle est un engagement, un partage total et une osmose avec l'homme et les idées que vous servez."
Benoist Apparu, porte-parole de campagne
Benoist Apparu, maire de Châlons-en-Champagne et député de la Marne, a annoncé jeudi après-midi qu'il ne participerait plus à la campagne de François Fillon. Très proche d'Alain Juppé dont il était le porte-parole pendant la campagne de la primaire, il avait rejoint l'équipe de l'ancien Premier ministre après sa victoire. Il avait été un temps un des porte-paroles de son équipe.
Dans un communiqué commun avec Christophe Béchu et Edouard Phillipe, deux autres proches du maire de Bordeaux ralliés à François Fillon, ils déclarent ne plus pouvoir le soutenir. "La tournure que prend aujourd'hui la campagne nous paraît incompatible avec notre façon d'envisager l'engagement politique", avouent-ils d'une même voix.
George Fenech, député du Rhône
George Fenech a appelé sur Francetvinfo l'ensemble des élus LR à adresser au Conseil constitutionnel leurs parrainages à Alain Juppé, arrivé second à la primaire de la droite, et non plus à François Fillon. Le député du Rhône, proche de Nicolas Sarkozy, a déclaré qu'il quittait officiellement l'équipe de campagne. "Je ne fais pas campagne pour François Fillon parce que je ne peux pas accepter que toute ma famille politique et que toute l’élection présidentielle soient prises en otage. Cela n’est pas possible, d’autant que nous allons vers une déroute parfaitement programmée", confiait-il jeudi aux journalistes de Francetvinfo. George Fenech avait été un des premiers au sein du parti Les Républicains à demander le retrait de la candidature de François Fillon dès les premières révélations du Canard Enchaîné.
Christine Boutin, présidente d'honneur du Parti chrétien démocrate
Christine Boutin a demandé à François Fillon de retirer sa candidature "au nom de la parole donnée". Celle qui a pourtant été sa ministre du Logement et de la Ville rejoint donc la liste des personnalités de droite ayant fait défection au candidat LR, après la publication d'un message sur son compte Twitter.
L'actuel président du Parti chrétien démocrate, Jean-Frédéric Poisson, a lui déclaré continuer à soutenir François Fillon, même si, à sa place, il avoue qu'il n'aurait pas pris la même décision. Il appelle à présent le candidat à "prendre ses responsabilités", dans un entretien avec Le Point.
Jean-Luc Warsmann, député des Ardennes et ex-président de la commission des lois
Jean-Luc Warsmann, député Les Républicains des Ardennes, a également annoncé le retrait de son soutien à François Fillon, après sa décision de maintenir sa candidature à l'élection présidentielle. "Ce candidat vient aujourd'hui de réagir par des arguments et des mots que je ne partage pas. Chacun comprendra donc que je ne participerai pas à cette campagne électorale", a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux. Les propos du candidat à l'élection présidentielle sur la justice et les magistrats n'ont pas du plaire à cet ancien président de la commission des lois à l'Assemblée nationale.
Catherine Vautrin, députée de la Marne et vice-présidente de l'Assemblée nationale
Catherine Vautrin, député sarkozyste de la Marne, a appelé au retrait de François Fillon au profit d'un autre candidat. "L’heure est venue que François Fillon consacre toute son énergie à défendre son honneur, je peux comprendre qu’il ne puisse mener sereinement la campagne électorale. Il est grand temps que nous puissions avoir un autre candidat qui consacre tout son temps afin de mener, durant deux mois, la campagne dédiée au projet et à la France", a déclaré la vice-présidente LR de l'Assemblée selon L'Union.