De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Devriez-vous vous fier aux sondages ? Pour l’heure, ils donnent Emmanuel Macron - qui n’est même pas encore candidat - en grand favori de l’élection présidentielle. Il pourrait faire face, toujours à en croire les estimations, à Eric Zemmour (qui ne s’est pas non plus déclaré officiellement) à l’occasion du second tour. Peut-on vraiment y voir une représentation pertinente de ce qui est susceptible de se passer dans quelques mois ? Pas nécessairement, affirme BFMTV, qui rappelle que, pour l’essentiel, les sondeurs se sont souvent trompés ces dernières années.
Ainsi, en septembre 2016, les sondeurs évoquaient l’élection quasi-certaine d’Alain Juppé, de Nicolas Sarkozy, de François Fillon ou de Bruno Le Maire (tous candidats à la primaire de la droite et du centre) à l’Elysée. En somme, Les Républicains étaient donnés gagnants, quoi qu’il arrive. Force est de constater que les mois passants, les électrices et les électeurs en ont décidé autrement. Ils n’avaient pas non plus prévu la montée de Benoît Hamon à gauche, qui a fini par représenter le PS, ou le ralliement de François Bayrou à Emmanuel Macron. Concrètement, les propositions des candidats possibles étaient donc… très erronées.
Élection présidentielle : les sondages se trompent-ils tout le temps ?
Cela ne veut pas dire que tout résultat de sondage est automatiquement faux : en 2012, ils avaient bien anticipé l’élection de François Hollande. Du reste, ils s’étaient trompés sur plusieurs dynamiques importantes du scrutin. Il importe en effet de rappeler que si longtemps avant une élection, les sondages n’ont pas une valeur prédictive. Cependant, il faut aussi dire que cela ne signifie pas qu’ils n’ont aucune influence, comme le soulignait Le Figaro dès 2017. Ils peuvent, en effet, conditionner certains choix électoraux...