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Nicolas Sarkozy s'est illustré malgré lui cette semaine en essayant de reprendre une expression dans laquelle il est question de rhubarbe. Mais le patron des Républicains n'est pas la seule personnalité politique à s'être emmêlée les pinceaux de cette manière. Souvenez-nous…
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Nicolas Sarkozy, la salade et la rhubarbe

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Lundi soir, alors qu’il était invité sur le plateau du JT de 20 heures de France 2, Nicolas Sarkozy a voulu défendre sa consigne du "ni-ni" pour le second tour des régionales en utilisant l’expression "Passez-moi la rhubarbe, je vous passerai le séné". Une expression qui signifie que deux personnes acceptent de faire chacune des concessions. Mais au lieu de la citer à la lettre, le patron des Républicains a déclaré que ce n’était pas "passe-moi la salade, je t’envoie la rhubarbe".

En vidéo – Et vous ? Avez-vous compris cette phrase de Nicolas Sarkozy ?

Ségolène Royal et la "bravitude"

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En 2007, et alors qu’elle était en pleine campagne pour l’élection présidentielle, Ségolène Royal a voulu s’illustrer en reprenant une expression étrangère. Problème : si l’ex-rivale de Nicolas Sarkozy a bel et bien fait mouche ce jour-là,c'était uniquement parce qu’elle avait inventé un terme : la "bravitude". "Comme le disent les Chinois, qui n’est pas venu sur la Grande muraille n’est pas un brave. Qui va sur la Grande muraille conquiert la bravitude", avait-elle déclaré.

Lionel Jospin et la souplesse dans les baskets

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En plein débat sur le Pacs, l’ancien Premier ministre Lionel Jospin avait inventé une expression pour exprimer le contraire de celle selon laquelle l’on est "droit dans ses bottes". "Certains préfèrent être souples dans leurs baskets", avait alors lâché Lionel Jospin.

Jean-Pierre Raffarin, le "yes" et le "no"

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En 2005, et alors qu’il voulait défendre le "Oui" en prévision du référendum qui allait porter sur la Constitution européenne, Jean-Pierre Raffarin a tenté de faire mouche dans la langue de Shakespeare : "The yes needs the no to win against the no !". Une expression totalement inventée et qui voulait littéralement dire : “le oui a besoin du non pour gagner contre le non". On vous laissé méditer.

Nicolas Sarkozy, la table et la voiture

Il y a quelques mois, Nicolas Sarkozy avait déjà provoqué l’incompréhension en utilisant une métaphore dont lui seul a le secret. "Je voudrais leur dire qu’on a reçu un coup de pied au derrière mais que c’est parce que vous voulez renverser la table que vous descendez de la voiture dont vous vous abstenez de choisir le chauffeur", avait-il déclaré lors d’un meeting à Limoges.